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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 16:53
Pour Eric Ciotti, « toute peine prononcée doit être exécutée »

Dans son rapport remis à Nicolas Sarkozy, le secrétaire national UMP à la sécurité estime que c’est une exigence de la loi de la République

Il avance 50 propositions concrètes pour redonner crédibilité à la justice et éteindre le sentiment d’impunité

Surpopulation carcérale, alourdissement des procédures pénales, incompréhension du fonctionnement de la Justice, décalage entre la condamnation prononcée à l’audience et celle finalement exécutée…

Nombre d’intervenants mais également de militants et d’adhérents avaient eu, début mars, lors de la convention UMP, un regard critique sur le fonctionnement de la justice et plus particulièrement sur la complexité et la lenteur de notre dispositif d’exécution et d’application des peines. Au 31 décembre 2010 près de 100 000 peines étaient en attente d’exécution.

Et pourtant l’ « exécution de toute peine est une exigence de la loi de la République », rappelait Jean-François Copé. Cette certitude de l’application rapide d’une sanction à l’encontre de ceux qui ont enfreint la loi constitue l’un des piliers essentiels de notre édifice démocratique et une exigence absolue envers les victimes. C'est aussi la meilleure arme contre le sentiment d'impunité.

Notre mouvement, à l’issue de cette convention et par la voix de Jean-François Copé, avait formulé 14 propositions concrètes et pragmatiques autour de 3 priorités :

  • raccourcir le délai entre le jugement et l’exécution des peines ;
  • assurer l’application effective des peines prononcées ;
  • mieux prévenir la récidive.

Des priorités et des propositions contenues dans le rapport « Pour renforcer l’efficacité de l’exécution des peines » remis mardi 7 juin à Nicolas Sarkozy par Eric Ciotti, député et président du Conseil général des Alpes- Maritimes et Secrétaire national de l’UMP.

Fin janvier, Eric Ciotti avait reçu une lettre de mission du président de la République « visant à renforcer notre capacité à exécuter efficacement les peines prononcées ».

L’UMP soutient les propositions d’Eric Ciotti et rappelle que la prison ne doit être ni le principe, ni l’exception. La prison est une peine parmi un panel de sanctions qui doit pouvoir être prononcée par les juridictions en fonction de la nature du délit ou du crime commis et de la personnalité du délinquant ou du criminel. Mais ce qui est en revanche indiscutable c’est la nécessité que toute peine prononcée soit exécutée au risque d’accroître un sentiment d’impunité et de réduire la crédibilité de la justice.

Les propositions d’Eric Ciotti dont une partie peut être mise en œuvre à très court terme, peuvent permettre de résorber, rapidement, une part importante du stock des peines en attentes d'exécution.

Elles induisent également la nécessité d’engager une réforme plus en profondeur pour adapter, notamment notre parc carcéral ainsi que le pilotage de l’exécution des peines tel que nous l’avions souligné lors de notre convention.

Les 50 propositions :

  1. Créer immédiatement des places dans des structures pénitentiaires légères.
  2. Utiliser des emprises appartenant à la défense nationale en vue d’y établir des établissements pénitentiaires.
  3. Poursuivre la réflexion sur le moratoire en concertation avec les élus locaux et les organisations syndicales.
  4. Généraliser la présence des Centre Educatifs Fermés et des Centres Educatifs Renforcés sur l’ensemble du territoire national, en créant 35 CEF et 38 CER.
  5. A l’horizon 2018, la capacité carcérale devra atteindre 80 000 places.
  6. Etablir une cartographie des besoins pénitentiaires sur le ressort de chaque direction interrégionale.
  7. Améliorer le taux d’occupation des établissements pour peine.
  8. Construire des structures allégées pour les personnes condamnées ne présentant pas de risque de dangerosité ou d’évasion.
  9. Remplacer le plus possible de miradors classiques par des miradors télé- opérés, soit un gain d’environ de 1 500 ETP économisés.
  10. Développer les quartiers et les centres de semi-liberté.
  11. Développer les établissements de réinsertion active.
  12. Prévoir une peine de service civique pour les mineurs délinquants récidivistes.
  13. Développer les placements en semi-liberté.
  14. Développer les placements extérieurs
  15. Développer une meilleure gestion du dispositif PSE pour conserver le caractère répressif de la mesure.
  16. Mise en place d’un comité de suivi des places de TIG octroyées par les collectivités aux juridictions.
  17. Diversifier les places de TIG offertes par les collectivités territoriales.
  18. Développer les partenariats avec les associations pour leur confier la gestion des TIG.
  19. Prévoir une formation pour les mineurs qui effectuent un travail d’Intérêt Général ou un Travail non rémunéré.
  20. Former les tuteurs qui accueillent des personnes condamnées à effectuer un TIG.
  21. Développer le fonctionnement des bureaux d’exécution des peines pour permettre de couvrir l’ensemble des audiences.
  22. Etablir un tableau de bord dans les parquets pour le suivi des peines à exécuter.
  23. Systématiser la saisie informatique du dispositif des décisions la plus proche possible de la tenue de l’audience et raccourcir les délais de rédaction des jugements.
  24. Placer à terme l’exécution des peines sous la responsabilité du parquet.
  25. Accroître la formation en matière d’exécution des peines et réunir les dispositions dans un livre du Code de Procédure Pénale dédié.
  26. Placer sous l’autorité du chef d’établissement pénitentiaire les personnels d’insertion et de probation en milieu fermé.
  27. Réinstaller les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation dans les palais de justice.
  28. Créer un numéro d’écrou unique milieu ouvert- milieu fermé pour favoriser la prise en charge des personnes placées sous-main de justice.
  29. Créer une application informatique unique avec des passerelles en fonction des services.
  30. Créer un directeur territorial des services pénitentiaires chargé de piloter les services pénitentiaires locaux.
  31. Prévoir la création de SEDJ dans les grandes métropoles.
  32. Prévoir une inscription immédiate au FPR dès la réception des pièces par les DDSP et les groupements de gendarmerie
  33. Créer des cellules de rapprochement au niveau départemental entre la police nationale et la gendarmerie.
  34. Inciter au déploiement sans délai des commissions d’exécution des peines au sein des TGI et prévoir des réunions mensuelles en formation restreinte et bimensuelles en formation élargie.
  35. Inclure la participation de l’administration pénitentiaire dans les états major de la sécurité.
  36. Inciter les juridictions à prononcer des aménagements de peine ab initio.
  37. Limiter les aménagements de peine aux personnes poursuivies présentes à l’audience.
  38. Supprimer les aménagements systématiques pour les peines d’emprisonnement et rétablir le seuil de 1 an.
  39. Supprimer les crédits de réduction de peine.
  40. Instaurer une période de placement sous-main de justice.
  41. Développer l’évaluation des personnes condamnées lors de leur entrée en incarcération.
  42. Développer l’évaluation de la dangerosité au moment de la sortie.
  43. Généraliser les diagnostics à visée criminologique.
  44. Mettre en place des commissions pluridisciplinaires en milieu ouvert.
  45. Evaluer la performance des services pénitentiaires en matière de prévention de la récidive
  46. Développer des structures différenciées et spécialisées.
  47. Généraliser le suivi socio-judiciaire pour les personnes condamnées pour un crime ou délit sexuel.
  48. Déléguer au secteur associatif le suivi pré-sentenciel pour permettre aux SPIP de se recentrer sur le post-sentenciel.
  49. Accélérer la prise en charge différenciée en fonction de la dangerosité de la personne suivie.
  50. Fidéliser et spécialiser les conseillers d’insertion et de probation dans la prise en charge et le suivi des condamnés les plus dangereux et des récidivistes.


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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 16:13

L'organisation dont un ancien dirigeant est un des principaux irresponsable du parti socialiste est attérrée.

Attérrée car, bien évidemment,  la Cour de justice de la République classe sans suite la plainte contre Claude Guéant pour incitation à la discrimination raciale

 

Attérrrée parce que cette organisation considère qu'elle serait légitime à combattre le racisme . Or, contrairement à nous qui dénonçons tous les racismes, qui savons distinguer le racisme d'une politique d'immigration, d'une politique de respect des valeurs républicaines...cette organisation instrumentalise la légitime lutte anti raciste à des fin spurement politiciennes.

 

Il n'y a rien de raciste à déclarer que l'immigration peut poser des problèmes de cohésion sociale, il n'ya rien de raciste à dire que les lois républicaines sont supérieures aux lois religieuses...

SOS Racisme a , en fait , dévoyé le légitime combat antiraciste dont nous sommes les plus ardents défenseurs car nous sommes républicians, démocrates et que , pour nous, la couleur, l'origine, la religion...ne comptent pas .

SOS Racisme comme d'autres organisations qui dénoncent certains comportements racistes et pas d'autres, qui manipule le racisme comme au cas présent est finalement un des principaux responsables de la montée du Front national car quand  , par son discours outrancier et manichéen, cette officine a poussé des gens exaspérés vers l'extrémisme d'en fàce.

Rappelez vous de cette guerre honteuse des badges entre "touche pas à mon pote" et "touche pas à ma France".

 

Le racisme est une honte, la manipulation du racisme à des fins politciennes est également une honte et celà restera une tache indélébile des sinsitres années mitterrand

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 16:07
Nous connaisons et apprécions énormément Chantal Brunel. Il est donc naturel que nous publions sa réponse aux accusations contre son mari.
Accusations contre mon mari: ma réponse

Chers Amis,

La presse s’est fait l’écho d’accusations diffusées par un certain Edouard Meldonian, selon lesquelles, courant 1999, ce dernier aurait remis à mon mari des espèces en vue de financer ma campagne aux élections législatives de 2002.

Ces allégations sont aussi mensongères, qu’absurdes et scandaleuses.

Devant le torrent de boue qui se déverse sur moi-même et sur mon mari, je vous dois des explications :

1-En 1999, mon mari avait pour mission, en tant que Directeur Général de Monoprix, de réaliser la fusion avec Prisunic. Les problèmes informatiques étaient immenses ; il s’y ajoutait les difficultés liées au passage à l’an 2000. De nombreux cabinets de consultants ont été appelés en renfort, dont une société « Facile Info », dirigée par Edouard Meldonian, qui avait connu mon mari à travers moi. Les prestations de cette société ont été facturées de manière parfaitement régulière. Mi 2000, le départ de mon mari de Monoprix est annoncé à la suite d’un changement d’actionnariat.

2-Ce n’est que quatre années plus tard, en 2004, – lors du 1er tour des élections régionales où je suis candidate sur la liste UMP qui s’oppose à une liste UDF soutenue par M. Rondeau, Maire de Bussy-Saint-Georges -, qu’Edouard Meldonian, dont les sociétés figurent encore en 2010 parmi les prestataires privilégiés de cette municipalité, dénoncera un prétendu détournement commis par mon mari en 1999 au profit de ma campagne de 2002.

3- La fausseté de ces allégations est manifeste tant il est évident qu’en 1999, nul ne pouvait envisager, et moi la première, que je serais candidate aux législatives de juin 2002 ! Chacun sait en effet que M. Rondeau était destiné à avoir l’investiture de l’UMP et qu’elle ne lui a été retirée à mon profit que début mai 2002.

4-Informés de cette scandaleuse dénonciation portée par Edouard Meldonian, mon mari et moi-même avons demandé via notre avocat, à être entendus.

Six années se sont écoulées durant lesquelles, s’acharnant dans ses attaques, Edouard Meldoniana relancé périodiquement la justice.

Six années durant lesquelles les sociétés d’Edouard Meldonian ou de son épouse ont pu compter sur la Mairie de Bussy-Saint-Georges pour obtenir notamment, comme l’indique un rapport de gestion de 2008, « un excellent contrat rentable ».

Tout récemment encore, en avril 2011, la société « Algo » de M. Meldonian, – qui a succédé à la société « Algo SI » de son épouse, mise en liquidation -, vient d’obtenir de la ville de Bussy-Saint-Georges un contrat de 180 000 euros. Les contribuables buxangeorgiens apprécieront.

Il va de soi que je conteste le moindre financement illégal de mes campagnes électorales.

Je réaffirme qu’il s’agit d’une basse manouvre politicienne, attentatoire à mon honneur et à ma probité.

Je dépose plainte en dénonciation calomnieuse.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 12:29

La  pauvre Ségolène Royal craint , à juste titre, de ne plus compter que pour du beurre..de Charentes Poitou...Alors, la voilà qui s'invite à une réunion sérieuse ou le Président de la République vient informer personnellement les agriculteurs des mesures importantes qui sont mises en oeuvre. Oui,, la voilà qui vient prendre en otage les agriculteurs pour assurer sa petite promotion. Oui, la voilà ridicule , pathétique et naturellement huée .

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 19:58

Le nouveau préfet de Seine et Marne revendique son gaullisme et un homme d'action et de terrain. L'UMP de Champs sur Marne est donc naturellement fière de saluer ce grand serviteur de l'Etat qui est désormais Préfet de Seine et Marne

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 19:30

La justice sociale. Longtemps, on a associé ces valeurs à la gauche qui, parait il , serait du côté des gens, du peuple...

Tout le monde peut se tromper et ça m'est arraivé il ya longtemps ...

Parce que la justice sociale, ce n'est pas simplement dépenser à fonds perdus et développer un assistanant pervers et méprisant.

La vraie justice sociale, c'est la responsabilité et la solidarité.

Un préalable évidemment: pour qu'une politique sociale soit possible, encore faut il que l'économie soit forte. Loin des sombres crétins qui veulent tout taxer n'importe comment au risque de faire fuir les entreprises, les investisseurs...il faut nécessairement créer un cercle vertueux ou les richesses restent en France et donc la question fiscale est essentielle. Car, sans entreprises, il n'ya pas de richesses et donc pas d'emplois. C'est ce que les socialistes n'arriveront jamais à comprendre!

Alors, il faut ensuite rappeler quelques vérités commele fait que la France, gràce à l'action et à la réactivité de N Sarkozy et du gouvernement , a traversé la crise sans vivre les situations dramatiques vues ailleurs et notamment dans les pays dirigés par des socialistes comme l'Espagne qui vient de leur infliger une déroute, le Porugal idem...

 

 

Maintenant, et c'est ce qui distingue l'UMP des autres partis qui sombrent soit dans le déni, soit dans l'outrance,c'est que nous osons dire les vérités et faire des propositions

Vérité de dire qu'on gagne plus quand on travaille plus.

Vérité de rappeler toutes ces réformes: suppression des charges pour les nouveaux emplois,réforme de la formation professionnelle, conventions de reclassements personnalisés...

 

Le chômage demeure important et est la principale source d'inégalité sociale.

Le financement de notre modèle social est loin d'être garanti

Par ailleurs, la question est aussi de savoir comment les bénéficiaires peuvent participer au redressement national et assumer mieux leurs responsabilités car, pour nous, ils sont des gens dignes qui méritent de travailler et qui sont utiles.

D'abord en réaffirmant leurs droits et  ensuite en posant , comme pour tous les citoyens, celles de leurs devoirs. C'est sûr que les idéologes de gauiche ne peuvent pas comprendre mais les gens , si!

 

Quand à nous, à l'UMP, C'est clair que nou ssoutenons toutes les formes de lutte contre la fraude qu'elle soit fiscale ou sociale.

Nous sommes pour valoriser le travail des jeunes et encourager les entreprises à bénéficier du travail des seniors , pour l'accompagnement personnalisé et gratuit des élèves...car tout est cohérent et seul une politique globale et volontariste peut permettre des résultats , y compris en période de crise.

 

Alors, évidemment, à gauche, ceux qui n'ont rien à dire et qui ne comprendront jamais rien critiquent, insultent...mais pourquoi finalement? Parce que la gauche méprise le peuple qu'elle dit représenter et n'a rien, vraiement rien à dire.

Et nous devrions faire des complexes  alors que nous menons les plus grandes réformes , dans ce domaine, comme dans les autres, au service des citoyens!

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 19:24
A l'occasion de la Convention sociale de l'UMP, le 12 juin 2008, le Premier ministre a prononcé le discours suivant.

***

Mon cher Patrick,
Mes chers amis,

En organisant cette convention, l’UMP marque sa volonté d’être toujours un carrefour intellectuel où se dessine l’avenir.
Le but de notre formation politique, n’est pas seulement de soutenir l’action gouvernementale, il est aussi de sentir les vibrations du pays et d’anticiper l’avenir.
En consacrant vos travaux à la justice sociale, vous rejoignez l’une de mes convictions : il n’y a pas d’ambition nationale sans solidarité nationale !
On ne bâtit pas une économie forte sur un pacte social faible. Opposer la concurrence à la justice, l’efficacité à la dignité, c’est le plus sûr moyen de n’avoir ni l’une, ni l’autre.

La question sociale est au cœur du mouvement populaire que nous sommes. Et notre singularité est de l’aborder avec un regard neuf, et surtout de la traiter avec des actes.
Ceux qui depuis 15 ans s’emploient à sauver le régime de retraite par répartition, c’est nous !
Ceux qui créent le RSA, c’est nous !
Ceux qui réforment la santé et réorganisent l’hôpital pour éviter leur naufrage, c’est nous !
Ceux qui luttent fermement contre cette délinquance qui mine la vie de nos concitoyens les plus exposés, c’est nous !
Tout cela, c’est de la justice sociale. 

Vous le savez, la question sociale a longtemps été dominée par des idées et des valeurs fausses, et la gauche y a une large part de responsabilité.
On a longtemps fait croire aux Français que la prospérité et la croissance étaient des données quasi-mécaniques. Alors qu’elles constituent un combat qui réclame plus d’efforts, plus d’innovation, plus d’audace.
On leur a fait croire que la mondialisation était une option, alors qu’elle est une révolution incontournable qui bouscule  les anciennes puissances industrielles et les certitudes de l’«Etat providence».
On leur a fait croire que le partage du temps de travail donnait du travail à tous, quant on ne leur a pas dit qu’en travaillant moins on pouvait gagner tout autant.
On leur a fait croire que le marché et l’entreprise étaient les adversaires «naturels» du salarié… Que les retraites pouvaient être financées en l’état malgré les évolutions démographiques… Que la santé n’avait pas de prix... Que l’éducation était un dû et non une exigence partagée… Que les déficits pouvaient éternellement financer notre relatif confort…

Pour tout dire, on leur a fait croire que l’élargissement des droits sociaux n’exigeait pas en retour un renforcement des devoirs et des réformes.

J’arrête ici la liste des idées fausses qui ont eu pour résultats d’asphyxier la croissance, d’entretenir le chômage de masse, et, à fortiori,  d’essouffler notre modèle social.
Il est bon de remettre les choses en ordre : pour assurer la solidarité il faut d’abord créer des richesses, et pour créer des richesses il n’y a pas d’autres moyens que de produire plus.
Tout autre discours est mensonger !
Ceux qui prétendent qu’on peut sauver notre modèle social sans remise en cause, sans efforts, en augmentant encore les impôts, en taxant encore plus les fortunes, en creusant encore plus les déficits, sont dans la posture, pas dans l’efficacité sociale. 

Il faut dire la vérité, car elle est au cœur de la justice.
Et la vérité, c’est qu’on ne peut avoir la meilleure santé du monde, l’Ecole et l’Université gratuite, des retraites pour tous, des allocations pour ceux qui sont dans le besoin, sans réformer notre système et sans se retrousser ensemble les manches !
Voilà ce que je crois, et j’ai la conviction qu’une large majorité de nos concitoyens le croit aussi.  

Mesdames et messieurs,

Quels sont nos principaux objectifs ?
Figurer parmi les trois premiers Etats européens en matière de croissance.
Réduire la pauvreté d’un tiers.
Remettre nos finances publiques en ordre d’ici 2012.
Et au centre de tous ces objectifs : nous voulons atteindre le plein emploi en cinq ans.

Les résultats commencent à être au rendez-vous.
Taux de chômage : 7,2 %, c’est du jamais vu depuis 1983 !
352 000 emplois créés, cela ne s’est vu que 5 fois depuis 1974 !
Au dernier trimestre, le chiffre atteint 70.000.
Quant au nombre d’allocataires du RMI, il a baissé en une année de près de 7%, et cela est notamment dû aux mesures d’intéressement à la reprise d’activité.

Ces chiffres sont très encourageants, mais il faut être lucides : plus nous avançons vers le plein emploi, plus nous nous approchons du noyau dur du chômage, et plus il faut donc réformer.

Réformer l’éducation car tout se décide dès le plus jeune âge : c’est notamment la réforme du primaire qui doit nous permettre de mettre le paquet sur le soutien scolaire pour les enfants qui décrochent.

Réformer les politiques de la ville en frappant au cœur de l’exclusion culturelle et sociale qui est à la source de l’exclusion professionnelle : c’est là l’un des objectifs du plan Banlieues.

Reformer notre marché du travail : c’est l’assouplissement du contrat de travail – qui vient d’être voté.

Réformer notre dispositif d’accompagnement des chômeurs : c’est la fusion ANPE et UNEDIC qui permettra de concentrer les moyens autour des demandeurs d’emploi.

Réformer notre stratégie d’incitation au travail : c’est le RSA, qui sera généralisé en 2009 et pour lequel nous allons dégager entre 1 et 1,5 milliards d’euros.
Cet effort massif exige, dans le même temps, de renforcer l’efficacité des dépenses actuelles qui sont de l’ordre de 11,5milliards d’euros, en simplifiant les prestations et en les destinant à nos concitoyens qui en ont le plus besoin.

Réformer l’assurance chômage. Dans cet esprit, nous allons proposer au Parlement qu’un demandeur d’emploi ne puisse refuser sans être sanctionné deux offres d’emploi compatibles avec son projet professionnel.

Réformer notre économie pour stimuler la concurrence et booster les PME. La loi est actuellement en débat au Parlement.
Réformer notre stratégie vis à vis des seniors.
Le constat est archiconnu.
En France, près des deux tiers des seniors ne sont déjà plus en emploi au moment où ils liquident leur retraite.
Cette situation, c’est la conséquence d’une approche malthusienne qui nous a malheureusement trop longtemps bernés.
Un groupe de travail a été mis en place avec les partenaires sociaux, sur la base des orientations transmises par le Gouvernement. Nous ferons nos choix très rapidement, afin que le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 soit une étape décisive.

Réformer enfin la formation professionnelle.
Notre système a fait ses preuves, mais il a vieilli.
Son efficacité est incertaine et sa gouvernance contestable.
Les fonds consacrés à la formation – qui représentent plus de 25 milliards d’euros - doivent être utilisés de manière à la fois plus juste et plus efficace.
Nous allons proposer aux partenaires sociaux des pistes pour améliorer ce dispositif afin qu’ils puissent lancer leur négociation rapidement.

Toutes ces réformes, nous avons commencé à les faire.
Nous irons jusqu’au bout des exigences du plein emploi. Car c’est lui – le plein emploi ! - qui est au carrefour de tous nos défis : celui du pouvoir d’achat, celui de la compétitivité, celui de l’intégration, celui du  désendettement, celui de la solidarité, celui de la justice sociale.
 
Pour réformer, nous avons choisi une méthode : celle du dialogue social.

Il est un fait que je crois peu contestable : aucun gouvernement n’est allé, comme le nôtre, aussi loin dans le dialogue social.
Il n’est pas un projet de nature social qui n’ait fait l’objet d’une saisine des partenaires sociaux avant d’être soumis au Parlement.

Pourquoi avons-nous, avec Xavier Bertrand, Christine Lagarde, Eric Woerth, Martin Hirsch, privilégié scrupuleusement cette démarche ?

Parce que nous faisons un pari qui peut changer la France dans ses profondeurs : celui d’une rénovation de notre démocratie sociale.
Hier, tout venait du sommet.
Hier, les idéologies distinguaient les « bons », des « méchants ».

Désormais, le temps est venu de faire émerger une société de confiance; une société capable de dégager des solutions et des compromis sur le terrain, et notamment dans les entreprises, là où entrepreneurs et salariés doivent joindre leurs intérêts.

Alors, c’est vrai : parfois, le dialogue social se crispe un peu…
On le voit ces jours-ci sur le temps de travail.

Nous avons décidé d’introduire dans le projet de loi transposant la position commune sur la représentativité syndicale une adaptation audacieuse de notre droit sur la durée du travail, qui est de nature à desserrer l’étau des 35 heures.
Il ne s’agit pas de renoncer à la durée légale du travail.
Il s’agit de permettre la négociation de l’usage des heures supplémentaires dans l’entreprise sur la base d’accords majoritaires. Le tout en libérant l’entreprise de toutes les contraintes qui pèsent sur elle : contraintes qui ont été décidées dans les accords de branches, à d’autres époques ; contraintes législatives qui font que, dans tel ou tel secteur, on ne peut pas dépasser tant d’heures supplémentaires.

Nous le voyons chaque jour, les heures supplémentaires défiscalisées constituent une réussite.
Mais il y a encore des cas, fréquents, où les entreprises et les salariés voudraient bien travailler plus mais ne le peuvent pas, car ils se heurtent à des verrous hérités des lois Aubry.

Ce sont ces verrous que nous voulons faire sauter avec le projet de loi qui sera présenté la semaine prochaine au Conseil des ministres.

Je le répète, la durée légale est maintenue à 35 h. Toute heure réalisée au-delà sera une heure supplémentaire et donc rémunérée comme telle !
Mais nous ouvrons de nouvelles latitudes aux entreprises pour organiser le temps de travail par des accords : à l’avenir, ce sera dans l’entreprise que seront librement fixés le volume du contingent d’heures supplémentaires et les repos compensateurs, dans le respect des durées maximales du travail prévues par la loi.
Bien entendu, nous sommes prêts à regarder avec les partenaires sociaux quelles pourraient être les évolutions nécessaires dans ce cadre.
La voie du dialogue reste ouverte. Mais chacun doit être conscient de notre détermination à agir.

Les organisations syndicales et patronales nous disent : « mais vous ne reprenez pas intégralement l’accord qu’on vous a proposé !». Je les entends et je les respecte.
Mais il faut parler clairement : le respect de la démocratie sociale ne signifie pas l’effacement de la démocratie politique !
Quand nous demandons aux partenaires sociaux de négocier sur le temps de travail et qu’ils ne le font qu’à la marge, il est naturel que le gouvernement et le Parlement prennent leurs responsabilités.

Nous sommes déterminés, non seulement parce que nous avons la conviction que la rigidité des 35heures est antiéconomique et antisociale, mais aussi et surtout parce que nous pensons que les conditions d’une négociation responsable dans l’entreprise vont progressivement être réunies.

L’évolution des règles de la représentativité portée par la « position commune », du  9 avril, est décisive.
Désormais, la représentativité des organisations syndicales se fondera sur leurs résultats aux élections professionnelles dans l’entreprise.
La légitimité des syndicats reposera sur « la base », et plus sur un arrêté ministériel de 1966 !
Je suis convaincu que nous sommes à l’aube d’une transformation de notre démocratie sociale.
C’est une occasion historique pour les partenaires sociaux de se renforcer, eux qui n’ont cessé de voir leurs effectifs et leur influence fondre au cours des trois dernières décennies. Qui dit renforcement des partenaires sociaux, dit responsabilité accrue. Et cette responsabilité, le gouvernement souhaite la voir s’exercer au plus près du terrain, là où l’organisation du travail intéresse directement et concrètement les salariés et les entrepreneurs.

Mesdames et messieurs,

La réhabilitation du travail n’a de sens que si elle est récompensée - précisément ! - à sa juste valeur.

C’est le sens des heures supplémentaires défiscalisées qui bénéficient déjà à 6 millions de salariés. C’est aussi l’esprit de la loi de février 2008 sur le pouvoir d’achat permettant la monétisation des jours de RTT et des comptes épargne temps.

Mais nous ne voulons pas nous arrêter là.

Il faut redonner toute sa place à la négociation salariale.
Quand certaines branches ou certaines entreprises ne jouent pas le jeu, il est normal que l’Etat en tire les conséquences.
Je veux dire par là que les 20 milliards d’euros allègements de charges consentis par la collectivité aux entreprises doit pouvoir être davantage activée.
Nous allons établir une conditionnalité des allègements généraux de cotisations patronales, par rapport aux efforts de négociation salariale.
Un texte proposera une mise en œuvre selon un principe simple : toutes les entreprises soumises à l’obligation annuelle de négociation sur les salaires qui n’auront pas, une année donnée, satisfait à cette obligation verront leur allégement réduit de 10 %.
Et, si nécessaire, à l’avenir, l’incitation à négocier sera étendue au niveau des branches.

Toutes ces réformes, Mesdames et Messieurs, doivent contribuer à la refondation de notre pacte social.
Mais elles sont indissociables d’une autre réforme, elle aussi incontournable : celle de notre système de protection sociale.

Avec le Président de la République, nous ferons tout pour assurer la pérennité de notre protection sociale, en faisant les économies nécessaires, là où c’est justifié, mais aussi en répondant aux nouveaux besoins de notre société.
Dans quelques mois, nous relèverons ainsi le défi de la dépendance à travers la mise en place du 5ème risque.
Certes, nous le ferons de manière innovante, en faisant reposer ce nouveau risque sur un partenariat public/privé et en faisant appel de manière modérée à une participation sur le patrimoine.
Mais l’évolution des dépenses publiques liées à la dépendance restera nécessairement à la hausse.

En définitive, deux exigences nous guident.
Celle de l’équilibre car une sécurité sociale en déficit, c’est une génération qui s’endette au détriment d’une autre.
En 2011, je souhaite que le régime général soit à l’équilibre, ce qui signifie un rééquilibrage de la branche vieillesse par une hausse des cotisations retraite et un effort de maîtrise des dépenses de santé. Il faudra des mesures fortes et réparties sur l’ensemble des acteurs du système.

La seconde exigence, c’est celle du financement du vieillissement.
La protection sociale ne peut plus être analysée de manière totalement séparée, entre ses différentes branches.
Nous avons dès maintenant deux branches structurellement excédentaires, dont les recettes progressent de manière plus rapide que les dépenses : la branche famille et l’assurance chômage.
Devons-nous pour autant ajuster continuellement leurs dépenses à hauteur de leurs recettes ?
A l’évidence, non.
Pour relever le défi du vieillissement, il faut décloisonner nos approches. Dépenser l’argent là où nos concitoyens en ont le plus besoin, ce n’est ni un recul de la politique familiale, ni un recul de l’indemnisation du chômage !
Nous l’avons dit aux partenaires sociaux, et je sais que les représentants du MEDEF contestent cette vision des choses.
Mais nous devons quand même avoir le courage d’ouvrir ce débat.
Sans quoi nous courrons le plus grand risque : celui d’avoir finalement et des dépenses nouvelles et des prélèvements supplémentaires.

Mesdames et Messieurs,  Mes chers amis,

Depuis un an, nous modernisons la France. Et je vois qu’elle se transforme, qu’elle s’adapte, qu’elle se bât dans l’adversité.
Je suis fier de mon pays.
Et je veux vous dire que je suis également fier de servir le Président de la République.
Chacune de nos réformes, répond à chacun de nos engagements. Cette fidélité à notre projet, c’est notre force intime.

Je milite depuis tant d’années pour cette rénovation urgente de notre nation, que rien ne me détourne de cet objectif et de mon devoir.
Aujourd’hui, nous avons le pouvoir d’agir avec courage.
Le courage de ne pas perdre le fil de l’intérêt national malgré la pression des intérêts catégoriels.
Le courage de ne pas osciller en fonction des sondages et de ne pas vaciller en fonction des résistances.
Le courage de construire pour l’avenir.
L’avenir des jeunes générations qui ont grandi avec le chômage de masse et qui rêvent d’une société du plein emploi.
L’avenir de nos enfants qui ne doivent pas être contraints de payer nos dettes.
L’avenir de nos petits-enfants qui ne doivent pas être condamnés à voir leur environnement devenir irrespirable et invivable.

Je vois bien les hésitations, les crispations, les doutes, mais on ne construit pas l’avenir avec le regard rivé dans les sondages.
On ne transforme pas un grand et vieux pays comme la France en quelques mois.
Avec Nicolas Sarkozy, nous avons un cap, et nous le suivons avec la volonté d’être jugé par l’Histoire plutôt que par le microcosme.

Dans cette tâche, nous avons besoin de votre imagination, de votre capacité à faire surgir des idées en rassemblant des personnalités de tous horizons.
Nous avons ensemble le mandat de transformer la France. 
J’ai la conviction que nous sommes sur le bon chemin.
Et j’ai la certitude que nous pouvons réussir.
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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 19:09
Haute-Vienne - Le grand âge et la dépendance, un défi humain et technologique

Dans le cadre du « printemps des débats », la Fédération UMP de la Haute-Vienne a organisé mercredi 25 mai une conférence débat sur le thème « le grand âge et la dépendance, un défi humain et technologique »

 

Nous devons faire face à un phénomène aujourd’hui inexorable dont il faut se réjouir, c’est l’allongement de la durée de vie, avec les conséquences que cela engendre. Le Secrétaire départemental, Frédérick Peyronnet a souhaité traiter d’une manière différente ces sujets éminemment sociétaux et humanistes, car ils touchent et toucheront forcement chacune et chacun d’entre nous, et qu’il nous ramène à un socle immuable de notre société : la famille. C’est la raison pour laquelle il avait demandé au professeur Thierry Dantoine, professeur d’université à la Faculté de Médecine de Limoges en gériatrie et biologie du vieillissement et praticien hospitalier au CHU de Limoges où il est responsable du pôle de Gérontologie, de venir nous éclairer sur ces travaux de recherche concernent « l’autonomie et le vieillissement ».

Ainsi durant 2 heures un exposé particulièrement complet a été présenté sur le vieillissement, l’autonomie, la dépendance et la prévention, à un auditoire nombreux, attentif et conquis. En préambule le Professeur Dantoine a souhaité insister sur le fait « qu’au très grand âge, l’objectif n’est pas d’augmenter l’espérance de vie, mais d’augmenter la qualité de vie.

Au-delà de la théorie, trop souvent omniprésente lors de ces réunions, le professeur Dantoine a terminé son exposé par la présentation de 3 projets concrets, réalisés en Limousin, dans lesquels la médecine a été associée à la recherche, aux industriels, aux milieux éducatifs et universitaires, et aux familles : ESOPE, sur l’apport de la domotique pour prévenir de la dépendance du grand âge, l’UPSAV (Unité de Prévention de Suivi et d’Analyse du Vieillissement), et l’Etude Régionale Hospitalière Domotique sur les « Algorithmes de traitement d’image IR: impact sur la prévention des chutes et des troubles du comportement dans la maladie d’Alzheimer en Unités de soins de longue durée ou cognitivo-comportementale ». Systématiquement les impacts sur la santé, l’autonomie, l’environnement du patient et de ses proches, mais aussi financiers sur le malade et les collectivités ont été mis en avant dans ces expérimentations.

Cette conférence débat est une véritable réussite, parce que à la politique et à la médecine ont été associés toute la soirée les mots « confort de vie, éthique, lutte contre l’isolement social, responsabilités, évaluations, modèle économiques », tout ce qui caractérise l’intérêt général, cher à notre mouvement.

La Fédération UMP de la Haute-Vienne souhaite à nouveau remercier très chaleureusement le Professeur Dantoine, d’avoir d’une part accepté son invitation et d’autre part pour la qualité exceptionnelle de son exposé et la disponibilité dont il a fait preuve envers l’auditoire.

Frédérick PEYRONNET
Secrétaire départemental de la Haute-Vienne


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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 19:00

Des militants de Ni putes , ni soumises se sont réunis devant le siège de l'UMP puis du PS pour exiger des mesures fermes et définitives contre les élus condamnés pour violences sexuelles.

 

Et bien, ils ont totalement raison car il est inadmissible qu'un mouvement comme l'UMP dont un des fondements politiques est le respect des individus et la lutte contre toutes les formes de violences , puisse avoir  la moindre complaisance envers un élu ou un adhérent condamné.

 

Ni putes , ni soumises est une association courageuse et qui mérite notre respect . Contrairement à des Sos Racisme, LDH ou Mrap qui mènent des combats idéologiques et souvent troubles, Ni putes , ni soumises ose combattre les extrémismes, la mysoginie....et est une association totalement républicaine , au delà des désaccords politiques que nous pouvons éventuellement avoir dans le cadre du débat démocratique.

 

A l'UMP de faire le ménage si besoin. Quand aux socialistes, qu'ils continuent à pleurnicher sur DSK ...

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 06:16

En URSS, on aimait tellement lespauvres qu'on les fabriquait. Pas de 35 , de 39 ou de 50 heureslà bas, c'était l'ère du stakhanovisme : le travail sans limite et payé en roubles soviétiques...le paradis donc. Puis, il y avait ceux que le KGB attrapait  et là, on les enfermait  dans les goulags gardés par les kapos...au mieux. Pensez vous, des fois que les heureux citoyens du paradis soviétiques aient eu l'envie de fuir vers  l'enfer de l'Ouest libre.

 

Mais les choses ont changé . Avant les communistes qui titrent sur "la chasse aux pauvres " dans l'humanité étaient à l'est , désormais , ils sont à l'ouest., totalement à l'ouest d'ailleurs..C'est bizarre mais , comme par hasard, les gens vivent mieuix en Russie et dans les autres pays qu'autrefois , quand ils étaient sous le joug des soviets

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