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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 19:19

L'affichage électoral obéit à des règles. En substance, nous pouvons afficher sur les panneaux et exclusivement sur les panneaux. C'est ce que fait et respecte l'UMP et , au surplus, nous mettons un point d'honneur à ne pas géner les associations, les annonces de spectacles...

 

En revanche, nous constatons que le Front de Gauche et dans une moindre mesure les socialistes ne respectent absolument pas l'environnement et que les affichages sauvages, les autocollants ....pullulelnt et polluent notre environnement.

Ainsi, à la sortie de Champs ( carrefour Mc Do) , vous pouvez voir un clown puisque la tête de Mélanchon surmonte l'affiche d'un cirque...

 

Nous invitons les citoyennes et les citoyens à faire part, comme ils le font déjà, d'un profond mécontentement à l'encontre de ceux qui ne respectent pas leur quotidien.

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 17:33

"Le Grand Paris, 4 ans après" (10 octobre 2011)


Photo 2 :Le Président de la République s'est rendu ce lundi 10 octobre 2011 à 10h00 à la Cité de l'Architecture et du Pa ...

« Avec le Grand Paris, ce n'est pas seulement le visage de la Région Parisienne qui se compose. C'est le visage de la France de demain qui s'ébauche. C'est une grande et belle ambition »

 

Le Président se rend à la Cité de l'architecture et du patrimoine afin d'ouvrir le colloque « Le Grand Paris, 4 ans après. » 4 ans après avoir présidé la cérémonie de lancement de ce grand projet dont il est à l'initiative, Nicolas Sarkozy fait un point d'avancement et en trace les perspectives d'avenir.

CONTEXTE
Qu'est-ce que le Grand Paris ?

Le Grand Paris est un projet urbain, social et économique d'intérêt national qui unit les grands territoires stratégiques de la région d'Ile-de-France, au premier rang desquels Paris et le cœur de l'agglomération parisienne, et promeut le développement économique durable, solidaire et créateur d'emplois de la région capitale. Il vise à réduire les déséquilibres sociaux, territoriaux et fiscaux au bénéfice de l'ensemble du territoire national. Les collectivités territoriales et les citoyens sont associés à l'élaboration et à la réalisation de ce projet.

Le Grand Paris s'appuie sur la création d'un réseau de transport public de voyageurs dont l'interconnexion s'effectuera avec le réseau déjà existant. Il s'accompagne de la construction de dizaines de milliers de logements. Le projet du Grand Paris favorise également la recherche, l'innovation et la valorisation industrielle au moyen de pôles de compétitivité et du pôle scientifique et technologique du plateau de Saclay dont l'espace agricole est préservé. Il intègre un objectif de croissance économique afin de soutenir la concurrence des autres métropoles mondiales (New York, Tokyo, Pékin...). Le Grand Paris possède également une forte dimension culturelle. Il vise en effet à replacer la beauté et la créativité au cœur de la ville.

Le Président a voulu que le Grand Paris soit l'occasion d'engager, pour la première fois au monde, une réflexion globale sur la notion de métropole, de bâtir une « ville-monde » rayonnante, attractive, exemplaire par ses performances économiques, sa qualité de vie, son art de vivre, son urbanisme et sa créativité.

Les grandes étapes du Grand Paris


17 septembre 2007
Le Président de la République appelle à une consultation internationale des architectes et des urbanistes sur le Grand Paris ;

17 mars 2009 Les dix équipes d'architectes chargées de donner leur vision de la future agglomération parisienne présentent leurs projets ;

29 avril 2009 Le Président de la République prononce le discours fondateur du grand Paris à la Cité de l'architecture et du patrimoine ;

Février 2010 L'Atelier International du Grand Paris (AIGP) est créé, pour donner suite à la consultation internationale des architectes ;

3 juin 2010 La loi relative au Grand Paris est promulguée, après avoir été définitivement adoptée par le Parlement le 27 mai 2010 ;

30 septembre 2010 Le débat public sur le réseau de transport public (ainsi que celui sur l'Arc express) démarrent, pour se clore le 1er février 2011 ;

26 janvier 2011 L'Etat et la Région signent un protocole d'accord pour une vision partagée des transports en Île-de-France ;

21 mai 2011 Antoine RUFENACHT est nommé Commissaire général au développement de la Vallée de la Seine en Conseil des Ministres ;

7 juin 2011 L'AIGP est installée au Palais de Tokyo dans sa configuration définitive, avec une gouvernance à parité Etat-collectivités locales ;

24 juin 2011 Le décret relatif aux contrats de développement territorial (CDT), outil essentiel pour les différents pôles du Grand Paris, est publié ;

26 août 2011 Le décret approuvant le schéma d'ensemble du réseau de transport public du Grand Paris est publié ;

3 octobre 2011 Le débat public sur la ligne nouvelle Paris Normandie est enclenché ;


BILAN : Point d'étape
VOLET TRANSPORTS EN COMMUN

Ce volet est à l'heure actuelle le plus avancé. La loi relative au Grand Paris, adoptée le 3 juin 2010, a rendu possible la création et la maîtrise d'ouvrage d'un réseau de transport d'intérêt national en région capitale. En effet, elle a permis d'accélérer les procédures administratives et de créer la Société du Grand Paris (SGP) établissement public ayant pour mission d'assurer la réalisation du réseau, dont voici les principales caractéristiques :

  • 32,5 milliards d'euros de financements, dont 12,5 milliards destinés à la modernisation du réseau existant (rénovation profonde des RER C et D, automatisation de la ligne 1, introduction des rames à double étage sur le RER A...) ;
  • 155 km d'infrastructures et 57 gares nouvelles pour le « Grand Paris Express » (prolongation de la ligne 14 pour désengorger la 13, désenclavement des territoires isolés de banlieue, desserte du pôle scientifique de Saclay et des pôles aéroportuaires...) ;
  • Un nouveau réseau de métros automatiques (20 milliards d'investissements, mise en service prévue en 2025, premiers tronçons opérationnels dès 2018), qui attirera chaque jour 2 millions de voyageurs supplémentaires en Ile-de-France ;
  • 20 000 emplois directs créés chaque année pendant 15 ans ;
GP transports
VOLET DEVELOPPEMENT CONCERTE DES TERRITOIRES

Le Grand Paris vise à faire émerger une métropole multipolaire prospère, bâtie autour de 10 territoires stratégiques, dont certains commencent déjà à se structurer concrètement. Le développement territorial repose sur la complémentarité entre l'action concertée de l'Etat et des collectivités territoriales concernées. D'ici la fin de l'année 2012, 17 contrats de développement territorial (CDT) seront signés par le préfet de région. Ces CDT doivent fixer des orientations de développement pour les 15 ans à venir sur les 10 territoires stratégiques.

Voici quelques exemples de ces territoires :

  • Au nord : Le Bourget (pôle aéronautique, avec l'installation d'Eurocopter à Dugny), Saint-Denis Pleyel (avec la Cité du cinéma, portée par Luc Besson et qui sera livrée au 1er semestre 2012)...
  • A l'est : Cité Descartes, cluster « ville durable » qui accueillera dès 2012 les unités de recherche du Ministère du Développement durable.
  • A l'ouest : La Défense (plusieurs projets emblématiques verront le jour, dont l'Arena à Nanterre en 2014, la tour Phare à Puteaux et les tours Hermitage à Courbevoie en 2016)
  • Au sud : Plateau de Saclay, projet scientifique majeur, emblématique du Grand Paris. Doté au total de 2,85 Md€ (850 M€ pour l' opération Campus, 1 Md€ des Investissements d'Avenir et 1 Md€ apportés par les acteurs), ce projet d'envergure a pour vocation de faire émerger sur ce plateau, qui rassemble près de 10% de la recherche publique en France, un cluster scientifique et technologique de rang mondial. Le pôle scientifique se structure progressivement : 6 laboratoires d'excellence (80 M€), 9 équipements d'excellence (80 M€) ont déjà été retenus dans le cadre des Investissements d'Avenir. Un établissement public du plateau de Saclay a été créé par la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris. Il a proposé à la concertation un schéma de développement territorial, la délimitation d'une zone d'au moins 2300 hectares d'espaces agricoles forestiers et paysagers qui doit faire l'objet d'une protection, ainsi que deux dossiers de zones d'aménagement concerté qui doivent accueillir le campus et les gares du métro automatique du Grand Paris. Des premières entreprises y installent leur centre de recherche, comme l'entreprise japonaise Horiba et prochainement EDF...

Carte territoire

VOLET CULTURE

En 2007, le Président avait voulu que le « nouveau projet d'aménagement global du grand Paris » puisse faire l'objet d'une consultation internationale et mobiliser les compétences professionnelles d'une dizaine d'agences d'architecture et d'urbanisme. Lancée début 2008 par le Ministère de la Culture, la consultation a fait appel à dix équipes pluridisciplinaires françaises et étrangères, comprenant Jean Nouvel, Roland Castro ou Jean-Marie Duthilleul qui ont présenté dix scénarios à l'occasion de l'exposition « Le Grand Pari(s) », qui s'est tenue du 30 avril au 22 novembre 2009 à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine. Ces travaux sur « la métropole du XXIe siècle de l'après-Kyoto » et « le diagnostic prospectif de l'agglomération parisienne » ont incontestablement inspiré de nombreux projets phares du Grand Paris, aujourd'hui concrétisés, comme l'axe Seine ou la Forêt de Pierrelaye.

L'Atelier International du Grand Paris et des Projets Architecturaux et Urbains (AIGP) a été créé en février 2010, pour prolonger le capital d'idées rassemblées lors de la consultation internationale et favoriser les propositions sur les enjeux urbains du devenir du Grand Paris. Ainsi, grâce à un budget de 5 M€ annuels (financés pour moitié par l'Etat) pour les trois prochaines années, les dix équipes pluridisciplinaires de la consultation, ainsi que d'autres groupements qui seront sélectionnés, permettront à l'Atelier d'exercer sa mission de conseil scientifique, venant éclairer les décisions relatives à l'aménagement, à l'architecture et à l'urbanisme

Le 7 juin 2011, l'AIGP a été installé dans sa configuration définitive au Palais de Tokyo.

Le Grand Paris profite, par ailleurs, d'équipements nouveaux qui ont vocation à structurer l'offre culturelle sur toute la métropole, au premier rang desquels :

  • Le nouveau Palais de Tokyo, qui ouvrira au printemps 2012, offrira au Grand Paris un centre d'art contemporain d'envergure mondial grâce à l'aménagement de 10 000 m2 jusqu'ici en friche ;
  • La Maison de l'Histoire de France, qui s'installera sur le site des Archives nationales, dans le Marais, en 2014 ;
  • La refondation des Archives nationales, avec l'ouverture du site de Pierrefitte-sur-Seine dès l'automne 2012 ;
  • La Philharmonie de Paris, salle de concert de 42 000 m2 en relation avec le Parc de la Villette, la Cité de la Musique et le boulevard périphérique, qui sera livrée début 2014.

L'AIGP lancera, dans les prochaines semaines, une deuxième consultation internationale afin de s'entourer, au sein du conseil scientifique, des meilleures équipes mondiales d'architectes et d'urbanistes.


VOLET DEVELOPPEMENT ET TRANSPORTS DURABLES

La Forêt de Pierrelay

Le Grand Paris va permettre de planter une nouvelle forêt de 1000 hectares. Le boisement du cœur de la plaine de Pierrelaye est en effet apparu comme une solution adaptée pour ce territoire autrefois utilisé comme champ d'épandage des eaux usées brutes de l'agglomération parisienne. En accord avec la profession agricole, la plantation de la forêt débutera à partir de 2017, sur la plaine de Pierrelaye-Bessancourt, située au sein de la ceinture verte d'Ile-de-France entre les forêts domaniales de Saint Germain (Yvelines) et de Montmorency (Val d'Oise). Aux franges de la forêt seront construits près de 8 000 logements. Une plantation expérimentale pourrait être lancée avant la fin de l'année 2011 sur des terrains publics : ce serait le premier arbre du Grand Paris.

Le développement de la Vallée de la Seine

Le Président de la République a retenu l'objectif de faire du Havre la façade maritime du Grand Paris. Pour devenir une ville-monde compétitive, le Grand Paris doit effectivement se doter d'un port de rang mondial, à l'instar des grandes métropoles actuelles qui sont toutes des villes portuaires (New-York, Tokyo, Londres, Hong-Kong, etc.). C'est ainsi que la réforme portuaire de 2008 qui a réorganisé les ports et favorisé l'investissement va rendre la place portuaire havraise, première place maritime et du commerce extérieur de la France, plus attractive. Un plan stratégique a été élaboré pour le Grand Port Maritime du Havre et près de 400 M€ ont déjà été investis depuis 2007.

Des efforts sont, en outre, déployés pour faire de l'axe Seine une sortie améliorée des marchandises du port du Havre. Le financement de la ligne de fret ferroviaire Serqueux-Gisors, qui est l'axe fret majeur pour le Havre, est désormais planifié et Réseau Ferré de France va commencer les travaux début 2012. Celui de la plate-forme multimodale d'un coût de 140 M€, pour faire des trains de fret dans le port même, est également couvert.

Parallèlement, la relance de la place portuaire du Havre s'articule avec le projet de Canal Seine Nord Europe et d'un nouveau port à Achères (78). Le démarrage du chantier fin 2012 permettra une mise en service en 2017.

Le processus de réalisation d'une nouvelle Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris-Normandie, qui mettra Le Havre à 1h15 de Paris, progresse. Une mission de financement a été lancée, parallèlement au débat public qui, lui, a commencé comme prévu le 3 octobre. L'objectif est de débuter les travaux en 2015, pour une mise en service en 2017.

POUR UN BILAN PLUS COMPLET DU GRAND PARIS, CONSULTEZ LE DOSSIER DE PRESSE EN CLIQUANT ICI


BILAN : Les annonces du Président
Droit de l'urbanisme

L'objectif de construction de 70 000 logements par an dans le cadre du Grand Paris n'est pas encore atteint (seuls 40 000 logements sont produits chaque année). Il convient d'accélérer le mouvement. Pour ce faire :

  • La réforme du droit de l'urbanisme doit être poursuivie, en levant des obstacles réglementaires à la construction et en augmentant les droits à construire. Benoist Apparu a pour mission de faire progresser ce dossier majeur ;
  • Cette réforme doit s'accompagner de la libération des fonciers publics, qui devrait permettre à la réalisation d'au moins 50 000 logements d'ici 2016 ;
Culture
  • Le Président demande qu'une réflexion soit lancée sur la création d'un « Musée du XXIe siècle », dont le centre Pompidou serait l'opérateur ;
  • Plus généralement, le Président veut la mise en réseau des équipements existants afin de favoriser les échanges et stimuler la curiosité des publics de proximité ;
  • Afin de se donner les moyens de créer une identité artistique et visuelle du Grand Paris, le Président demande que la Société du Grand Paris (SGP) s'inspire du dispositif du « 1% culturel » dans la réalisation du nouveau réseau de transport (1% du montant des travaux doit être consacré au financement de la réalisation d'une œuvre d'art contemporain spécialement conçue pour le lieu considéré).

Déclinaison de la démarche du Grand Paris aux grandes métropoles régionales françaises
  • L'idée du Grand Paris a permis d'accomplir des projets considérables en seulement quelques années. C'est pourquoi le Président propose d'engager une réflexion sur la possibilité de décliner cette démarche aux plus grandes métropoles régionales françaises. Le Grand Paris a, en effet, toujours été envisagé en synergie avec des métropoles régionales attractives, comme le Grand Marseille, le Grand Lyon ou le Grand Lille. Nicolas Sarkozy demande que d'ici la fin de l'année la DATAR identifie l'ensemble des territoires susceptibles d'accueillir la même démarche.
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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 16:15
Les sixièmes Assises nationales du développement durable en action
14.octobre2011
La sixième édition des Assises nationales du développement durable se tient les 13 et 14 octobre à Toulouse. Cette année, les Assises mettent en avant les initiatives concrètes locales et territoriales en France et en Europe autour du thème "1 000 actions concrètes en faveur du développement durable".

Après avoir lancé les toutes premières Assises nationales du développement durable, la région Midi-Pyrénées en est de nouveau le théâtre puisque Toulouse accueille sa sixième édition. Un moment charnière avant le Sommet Rio+20 qui se déroulera à Rio de Janeiro (Brésil) en juin 2012. C'est dans cette perspective que l'Association des régions de France, organisatrice des Assises, se positionne pour rendre visibles non plus les projets mais les réalisations concrètes en passant de "la théorie à la pratique, des opérations-pilotes à la généralisation".

Mille expériences réussies

 

L'objectif initial des Assises 2011 était de réunir 1 000 expériences locales ayant valeur d'exemple par leur mise en œuvre concrète. Objectif tenu : avec plus de 1 000 expériences recensées sur les plans technologique, économique, financier, social… Les participants aux débats et tables rondes pourront s'appuyer sur ces réussites pour les diffuser et les généraliser.

 


Pendant ces Assises, tous les secteurs sont passés au crible du développement durable : "Circuits-courts et agriculture de proximité", "Repenser les activités industrielles comme un écosystème", "Quelle articulation des espaces ?", "Les leviers financiers des collectivités en faveur du développement durable", etc. (voir le programme). Les discussions peuvent être suivies en direct sur le site des Assises.

 

►Dominique Dron, déléguée interministérielle et commissaire générale au développement durable, participe à la première table ronde des Assises nationales du développement durable.

Photo : Arnaud Bouissou/Meddtl
Photo : Arnaud Bouissou/Meddtl
Vous faites partie de la première table ronde des Assises du développement durable. Celle-ci pose une question importante : "notre civilisation est-elle durable ?"

Je salue le fait que ces 6es Assises s’ouvrent sur une question culturelle. Jean-Baptiste Say - économiste de l’avant-dernier siècle - écrivait que les biens naturels étaient inépuisables puisqu’ils étaient gratuits. Si notre civilisation restait fondée sur une telle conception, elle ne serait pas durable et serait condamnée. Aujourd'hui, nous avons pris conscience que les activités humaines dépassent les capacités offertes par les ressources et régulations naturelles. Pour prendre un exemple, la matière organique d'un sol est théoriquement renouvelable. Mais elle peut être consommée voire érodée à un rythme bien supérieur à celui de sa régénération. Aujourd'hui, la résistance du vivant aux impacts de nos activités atteint ses limites, la capacité de régulation climatique du couple biosphère-atmosphère menace d’être dépassée, les ressources en eau douce et en matières diverses exigent des utilisations beaucoup plus précautionneuses. La relation de l'homme aux processus naturels a changé, et la responsabilité humaine vis-à-vis de la planète est aujourd'hui une question concrète.

Il convient donc d'agir ?

En effet ! Le Grenelle de l'Environnement a montré que la concertation multilatérale - l'État, les collectivités, les acteurs de la société – ouvrait des marges de manœuvre ; de même, celles des entreprises ou des collectivités qui s'inspirent en profondeur du développement durable mettent en commun leurs compétences internes dans un souci de cohérence entre leurs objectifs économiques, sociaux et environnementaux. "Durer" pour une société suppose d'observer et de mesurer l'évolution des "stocks" à régénération lente dont les hommes dépendent : les matières premières, les systèmes vivants, les sols fertiles, le tissu social... , et plus seulement l'évolution des flux de biens et services. La créativité humaine doit s'inscrire dans cette réalité physique, biologique et sociale pour que notre civilisation soit durable. C’est l'un des buts de la croissance verte, robuste et équitable.

Quel regard portez-vous sur ces Assises ?

Compte tenu du rythme des modifications planétaires, il est très important qu’un grand rendez-vous régulier tel que celui-ci catalyse et accélère l'évolution des mentalités et des pratiques. Il contribue à faire évoluer notre vision culturelle qui est le levier le plus efficace pour faire changer les choses. En effet, notre fonctionnement économique et social est conditionné par la durée de vie de nos infrastructures (villes, bâtiments, sites industriels…) qui elles-mêmes, conditionnent notre dépendance aux ressources naturelles. Or la durée de nos infrastructures va de plusieurs décennies à bien plus d'un siècle. Et les évolutions culturelles prennent souvent une génération, soit 25 ans, et quelquefois moins, ce qui est bien plus rapide ! Si les réflexes et les organisations évoluent, c’est sans doute dû au cadre réglementaire, mais aussi aux initiatives qui se développent ainsi dans les territoires. J'en veux pour preuve les très nombreuses contributions reçues sur le site de ces Assises sur tous les thèmes du développement durable.

Vous êtes déléguée interministérielle au développement durable. Quel est votre périmètre d'action ?

La Délégation interministérielle au développement durable (DIDD) a pour objectif de diffuser les pratiques de développement durable dans les administrations et dans la société. Pour assurer cette mission, la Délégation conduit l'élaboration de la Stratégie nationale du développement durable (SNDD) et assure le suivi de son application. Elle établit un rapport annuel qu'elle remet au Parlement. La Délégation anime le réseau des hauts fonctionnaires du développement durable, qui adaptent la SNDD aux domaines de compétence de chacun de leur ministère et échangent les bonnes pratiques. Depuis 2009, la Délégation pilote plus particulièrement le "Plan administration exemplaire", qui instaure un dispositif de bonus-malus financier autour de l'atteinte de plusieurs objectifs pratiques : réduction de consommation énergétique, de papier, d'émissions de CO2, présence de clauses sociales dans les contrats...). Le deuxième rapport annuel vient d'être présenté en Conseil des ministres ce mercredi 12 octobre.

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 20:43

La pollution atmosphérique à Paris

 

Paru dans LE COURRIER DE LA NOUVELLE REPUBLIQUE , ORGANE OFFICIEL DE L'UNR du 1 er février 1962 sou sle signature de Jean Auburtin , Président du groupe UNR à l'hotel de Ville

 

"si la bombe de 50mégatonnes que brandit M Kroutchev est une menace terrible mais - espérons le du moins hypothétique - la pollution de l'air , dans cette cuve à fermentation qu'est la Région parisienne, est uen réalité présente....

 

Une récente enquète de police n'a t'elle pas révélé que la teneur en oxyde carbone a augmenté de plus de moitié depuis trois ans dans le svoies les plus encombrées de Paris...

 

Près des trois quarts des pollutions sulfureuses sont dues aux quelqeus trois millions d'appareils qui servent de moyens de chauffage...

 

Les foyers industriels émettent des fumées responsables d'environ un quart de la pollution ....

 

Enfin dernière cause et non des moindres, la circulation automobile sans cesses croissante ...

 

Ainsi se liguent dans une allaince infernale pour nous empoisonner , diverses substances que dénombre aisément le tehnicien: oxyde de carbone, soufren cendres...

 

Comment se défendre;;;fort heureusement, la loi-cadre du 3 août 1961 due à la vigilente ténacité de M Bernard Chenot, notre actuel Garde des sceaux, édicte une interdiction générale : celle de souiller l'atmosphère; Et l'article 1 de cette loi charge le Ministre de la Santé publique et de la population de coordonner les mesures de lutte contre la pollution atmosphérique en accord avec les autres ministres...

 

Premières mesures à prendre

 

Il faut généraliser l'emploi de combustible liquides et solidres dont la teneur en soufre soit diminuée;;;;L'automobile reste le grand coupable, les gaz d'achappements peuvent être réduits...

 

Mais cette ensemble de disposition ne remonte pas à la cause essentielle: la concentration vers la Région parisienne de l'activité générale de la FRANCE....et seule une vigoureuse politique de décentralisation vers de spôles d'attraction régionaux limitera , sans vaine coercition, cette afflux pathologique dans la capaitale menacée d'asphixie.

 

 

 

Un texte , dont je reproduis quelques extraits. , qui est naturellement daté mais qui démontre, s'il en était besoin, que la défense de l'environnement, l'écologie, la lutte contre la pollution sont des préoccupations qui sont plus importantes que les manoeuvres politiciennes des verts Et autres idéologues gauchistes qui font tant de mal , en réalité, à cette juste cause.

 

 

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 20:25
La nouvelle réglementation thermique entrera en vigueur à partir de l'automne 2011. Elle favorisera les économies d’énergie dans l’habitat. Sa mise en œuvre ouvre ainsi la voie à la généralisation des bâtiments basse consommation (BBC).

Avec 42,5 % de l’énergie totale consommée en France, le bâtiment représente un secteur particulièrement énergivore. Face à ce constat, le Gouvernement a décidé de faire de l’amélioration thermique des logements un axe majeur du Grenelle de l’environnement. Objectif : réduire de 38 % les consommations d'énergie dans l’habitat d’ici à 2020. Pour y parvenir, de nouvelles règles ont été mises en œuvre. Cette réglementation, appelée RT 2012, doit permettre de diminuer considérablement les besoins en énergie des nouvelles constructions. Adoptée dans le tertiaire et dans les zones de rénovation urbaine à partir du 28 octobre 2011, elle sera généralisée à l’ensemble du secteur résidentiel à partir de 2013.

Diviser par trois la consommation d’énergie dans le neuf

L’entrée en vigueur de la réglementation thermique 2012 doit permettre à toutes les constructions neuves d’atteindre une consommation d’énergie à 50 kWh/m²/an contre 150 kWh/m²/an auparavant. A l’horizon 2020, jusqu'à 35 millions de tonnes d’émissions de CO2 devraient être ainsi économisées.

Pour parvenir à cet objectif, la réglementation fixe une exigence d’efficacité énergétique minimale du bâti. Celle-ci prend en compte le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage artificiel et l’isolation thermique. Elle privilégie l’utilisation de matériaux et équipements énergétiquement performants ainsi que des énergies renouvelables.

Le respect de la RT 2012 nécessite par ailleurs une meilleure coordination des compétences des architectes et des bureaux d’études thermiques dès la conception du projet. Leur association constitue un préalable indispensable pour atteindre les niveaux de performance énergétique recherchés. Des niveaux qui peuvent varier en fonction de la situation géographique.

Au final, cette nouvelle conception du bâti associée aux techniques les plus innovantes va réduire la consommation globale d'énergie. Sur le chauffage, les besoins seraient diminués de plus de 50 % et sur l’éclairage, la consommation d'énergie serait réduite d’environ 30 %.

Les économies d’énergie générées par l’amélioration thermique des logements constitueront pour les particuliers un gain de pouvoir d’achat. Sur 20 ans, les foyers devraient voir leur facture réduite de 5 000 euros en immeuble collectif et jusqu’à 15 000 euros en maison individuelle.

Généraliser les bâtiments basse consommation à partir de 2013

La nouvelle réglementation est issue des travaux lancés par le ministère de l’Ecologie en 2008 : une douzaine de groupes de travail, impliquant des spécialistes ainsi qu’un comité scientifique composé de vingt-cinq experts, ont participé à son élaboration.

La RT 2012 sera applicable dès le 28 octobre 2011 pour les bureaux, les bâtiments d’enseignement et les établissements d’accueil de la petite enfance. Elle concernera également les logements, situés dans des quartiers inscrits dans un programme Anru. En d'autres termes, les exigences de la RT 2012 s'appliqueront à tous les permis de construire déposés après cette date pour les types de bâtiments concernés.

Elle sera élargie à l’ensemble des bâtiments du tertiaire et à usage d’habitation (individuel ou collectif) au 1er janvier 2013.

La mise en œuvre de cette mesure place la France en tête des pays européens en matière d’exigences énergétiques. Elle est notamment le seul pays à s’être fixé une valeur absolue de 50 kWh/m²/an. La plupart de nos voisins (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas) ayant simplement opté pour des objectifs de réduction des consommations d’énergie.

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 19:24

Les alentours de l'école H Wallon sont magnifiques entre les tags, les autocollants, une affiche qui pend de l'école...Le respect, c'est aussi le respect des autres et ne pas dégrader l'environnement!

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 20:45

La protection de l’environnement a fait l’objet d’une action considérable depuis 2007

Le Grenelle a marqué l’entrée de la France dans le XXI siècle et en fait aujourd’hui un leader mondial dans ce domaine. Les investissements d’avenir devraient soutenir cette dynamique dans les années à venir. Cette politique a permis de soutenir et de développer deux secteurs essentiels pour le quotidien des Français : le logement et les transports.

  • Une obligation de service minimum en cas de grève, mais aussi une obligation de concertation préalable avant tout dépôt d’un préavis, ont été instaurées.

  • Une révolution « verte » est en marche avec les lois Grenelle : « bonus-malus automobile » qui coûte 1 milliard d'euros et permet de réduire la pollution des voitures, 2000 km de LGV sont programmés d’ici 2020, les énergies renouvelables (éolien, solaire) ont considérablement augmenté, dépassant les objectifs de 2020.

  • Depuis le 1er janvier 2011, un « prêt à taux zéro renforcé (PTZ +) » permet à tous les primo-accédants, sans conditions de ressources, de bénéficier de montants des prêts très supérieurs à ceux en vigueur auparavant. Il devrait bénéficier à 380 000 ménages par an, soit deux fois plus que l’ancien dispositif. Son coût en année pleine atteindra 2,5 milliards d'euros.

  • En 2010, 120 000 logements sociaux ont été financés, c’est 3 fois plus qu’il y a 10 ans. L’objectif est le même pour l’année 2011.
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