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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 19:04

Ainsi, l'UMP dont la raison d'être est justement d'apporter des réponses aux problèmes de notre société en mouvement permament, n'aurait pas le droit d'organiser un débat sur la laicité!

 

Evidemment, pour des motifs légitimes  ou des motifs qui ne le sont pas, certains peuvent ne pas être d'accord avec le principe de ce débat.

 

Certains estiment que le débat est secondaire, ne sert à rien ou peut avoir des effets pervers. Venant de responsables ou de militants de  l'UMP, je sais qu'il s'agit de positions franches, sincères et respectables.

 

Tel n'est pas le cas lorsque ces critiques viennet d'un parti socialiste dont la dirigeante a osé mettre en place des piscines communautaristes.

Tel n'ets pas le cas lorsque ces critiques viennet de ces communistes et autres gauchistes toujours aux première slignes pour soutenir les atteintes communautaristes contre la République

Tel n'est pas le cas lorsque ces critiques viennet du front national qui souhaite que le communautarisme se développe pour apparaitre comme un rempart.

 

Aujourd'hui, les responsables des greandes religions se sont prononcés sur ce débat en des termes négatifs...Quand tous les religieux sont d'accord ....c'est que le débat doit les géner...

 

Pourtant, les choses devraient être claires et personne ne devait les redouter:

- le religieux relève de la sphère privée et non de la sphère publique

 

Si rappeler ça est génant, c'est que la laicité est vraiement en danger et que le débat est non seulement utile mais salutaire.

 

VIVE LA REPUBLIQUE

 

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 19:27

J’ai la conviction que, pour la première fois, l’élection présidentielle de 2012 ne se jouera pas seulement sur les propositions de réforme mais aussi sur la question du « comment ».

Beaucoup de Français sont conscients d’un changement d’époque, ils perçoivent la nécessité de transformations dans notre pays mais ils en ont peur. Ils seront donc prêts à se réfugier dans le statu quo, si nous nous révélons incapables de mieux les associer au changement. Dans un contexte de très forte défiance des Français à l’égard des politiques, des syndicats, des médias, alors que les marges budgétaires sont restreintes,  il ne suffit pas de dire ce qu’il faudrait faire. Il faut aussi expliquer comment nous comptons le faire. Le discours sur la méthode est indispensable pour lutter contre le scepticisme des Français.

C’est pourquoi j’ai récemment organisé, dans le cadre de Génération France.fr, un grand forum sur la gouvernance. Avec l’ensemble des intervenants et avec le public, nous avons tenté de répondre à une question très simple : comment faire de la réforme un choix partagé et assumé par une majorité de Français ? Cette question, c’est celle de la confiance en l’action publique. Voici quelques pistes pour la retrouver :

1/ Renouveler notre démocratie sociale

Syndicats faibles et donc tentés par la radicalisation, jeu de rôle dans les négociations Il est temps de sortir de la partition à laquelle se résume trop souvent le dialogue social aujourd’hui : les syndicats qui appellent à la grève, les manifestations, quelques blocages, et en fin de compte, c’est le gouvernement qui tranche. Pour cela, il est indispensable de redéfinir clairement les prérogatives de l’ensemble des acteurs.

C’est pourquoi, dès le début du quinquennat, je propose que soient lancées les « Assises de la nouvelle démocratie sociale ». Ces Assises viseraient à préparer une « loi-cadre »  qui définirait ce qui relève à 100% de l’Etat et de la loi ; ce qui relève à 100% des partenaires sociaux et de la convention ; et enfin, ce qui relève de compétences partagées entre l’Etat et les partenaires sociaux. En clair, il s’agit de revenir à l’article 34 de la Constitution qui précise que « la loi détermine les principes fondamentaux du droit du travail, du droit syndical et de la sécurité sociale. ». La Constitution parle bien des « principes fondamentaux », pas de l’heure de la pause café !

Un exemple ? La durée légale du travail. Pourquoi ne pas passer d’une durée légale du travail à des durées conventionnelles du travail, négociées par les partenaires sociaux, en fonction des besoins des entreprises et des attentes des salariés ? Les partenaires sociaux ne sont-ils pas mieux placés que les parlementaires pour définir l’organisation du travail ? Bien sûr, la loi pourrait intervenir en dernier ressort pour éviter les abus.

 

2/ Poser les bases d’une nouvelle citoyenneté active 

Les citoyens ne se contentent plus d’un vote tous les 5 ans pour exprimer leur avis. Le « top-down » ne marche plus… La révolution numérique a précipité l'émergence d'un citoyen nouveau, connecté et surinformé, qui souhaite participer à l'élaboration de la décision politique.

Pour créer un espace de débat, il faut au préalable construire des diagnostics partagés, sur la base d’expertises fiables. C’était un point majeur sur les retraites et la seule contribution que nous devons au PS : la création d’un Conseil d’Orientation, qui a fait un état des lieux accepté par tous. Il faut donc systématiser ce recours à un diagnostic partagé, en rationalisant les 719 instances consultatives placées auprès du Premier Ministre, puis en donnant aux parlementaires la possibilité de saisir directement les organismes experts qui travaillent aujourd’hui davantage pour le Gouvernement. La méthode des livres verts (la parole de toutes les parties prenantes concernées par une réforme) et des livres blancs (le bilan de la concertation) a aussi tout son sens en amont du travail parlementaire.

Le diagnostic partagé permet au Gouvernement, aux parlementaires et aux parties prenantes de mieux travailler … Il donne aussi les termes du débat aux citoyens ! Nous ne devons jamais craindre d’associer les Français directement à la réflexion et à la prise de décision.

Je propose donc de donner de nouvelles prérogatives à la Commission nationale du débat public pour en faire le lieu vivant du débat public en France. Aujourd’hui, elle ne peut être saisie que sur des questions d’aménagement du territoire ou d’équipement. Pourquoi ne pas lui demander d’organiser aussi des débats nationaux sur des sujets de société ? Vu le déficit de culture de la concertation en France, il est nécessaire de consolider une instance visible, garante des valeurs intrinsèques au débat - impartialité, respect de la parole d'autrui, liberté de participer à l'action publique. Le débat sur l’identité nationale aurait pris un tout autre sens s’il avait été organisé par la CNDP plutôt que par le ministère de l’immigration au sein des préfectures !

Mais le débat citoyen ne doit pas se limiter à des salles fermées avec un micro qui se balade : il a toute sa place sur Internet, à condition que des sites dédiés permettent de guider la discussion de manière constructive et d’assurer la visibilité de tous les points de vue. Mieux encore : je crois que c’est surtout dans le suivi des réformes et de l’administration que nous pourrions largement améliorer l’association des citoyens. Il ne suffit pas de leur demander la parole avant le vote d’une loi mais aussi après, pour nous dire comment elle est appliquée. Ce qui coince, comment l’administration l’interprète ; voilà qui serait une vraie avancée !

 

3/ Faire de l’évaluation une « hygiène de vie »  et s’assurer ainsi que l’action publique est bien au service des citoyens.

La dernière réforme constitutionnelle a permis de renforcer le Parlement en lui confiant la mission essentielle d’évaluer les politiques publiques. C’est très positif, mais le Parlement, dans son organisation actuelle, peine à se saisir de cette nouvelle tâche. Plutôt que de demander plus de moyens, je propose le rattachement de la Cour des comptes au Parlement, pour les missions d’évaluation et de contrôle. D’un côté, nous avons une institution qui publie des rapports de grande qualité sans parvenir à se faire entendre ; de l’autre, des parlementaires qui veulent savoir comment sont appliquées les lois qu’ils votent et qui ont le poids politique pour passer du constat à la proposition. Pourquoi ne pas rapprocher ses forces au service d’une action publique plus efficace ?

D’ailleurs je crois qu’il faudrait systématiquement prendre un moment, au milieu du quinquennat, pour faire une pause législative de 6 mois destinée à faire uniquement de l’évaluation et du contrôle. Fermer le robinet à lois permet mécaniquement de freiner l’explosion des normes. De plus, une pause forcée poussera le législateur à devenir pleinement un « évaluateur », ne serait-ce que pour garder de la visibilité...

Après vous avoir livré ces quelques propositions, j’attends vos observations ! L’essentiel pour moi, c’est que la réforme change de visage. Qu’elle ne soit pas vue comme une menace pour notre modèle social, mais comme une opportunité pour le défendre. Pour le promouvoir. Pour l’améliorer et le transmettre à nos enfants !

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 19:20

 

Dans le cadre du projet de réforme de la fiscalité du patrimoine du gouvernement, deux pistes on été évoquées. La première vise à un réaménagement a minima de l’ISF, la seconde consiste à supprimer l’ISF et le bouclier fiscal, qui seraient remplacés par un autre impôt sur les plus-values latentes (IRF). Ces solutions sont-elles acceptables, souhaitables ?

Philippe Marini. Pour défendre les intérêts des épargnants, il faut d’abord assainir les finances publiques. Car si la note de la France était dégradée, tout le paysage de l’épargne serait structurellement remis en cause. Les propositions dispendieuses doivent donc être évitées. Au cours de cette législature, le principal regret que l’on peut formuler, c’est d’avoir consommé beaucoup de cartouches et alourdi le déficit au-delà de ce qu’il aurait fallu faire en période de crise.

L’exercice de réaménagement fiscal des prochaines semaines n’est pas l’essentiel. C’est un exercice de fin de législature. C’est un exercice très partiel et il n’est manifestement pas possible d’aller au-delà. Car il doit être équilibré : ce qui est rendu devra être repris d’une autre façon. Il n’est pas question de refaire la réforme de la taxe professionnelle qui a engendré un déficit de 5 milliards par an. La recherche d’une stratégie fiscale plus globale, servant un modèle économique, naîtra ou pas dans le débat de 2012.

La fiscalité devient plus que jamais le révélateur de tous les débats économiques et sociaux. Les épargnants devraient raisonner en fonction des durées de l’épargne, de sa structure et de la part que les actions y représentent. Compte tenu de la normalisation comptable, des contraintes de solvabilité et de répartition de risques, les produits sont de moins en moins investis en actions, d’où un certain désintérêt pour l’entreprise. C’est une tendance de fond déplorable.

L’exercice d’aujourd’hui doit être compensé. Et c’est un exercice de fiscalité du patrimoine. On ne veut pas faire dériver cet exercice et rechercher la compensation ailleurs qu’en fiscalité du patrimoine. Dès lors, l’option n°2, dite impôt sur l’enrichissement, est quelque chose qui ne pourra pas se faire puisque le temps 1 consiste à dire je supprime l’ISF. Le temps 2 consiste à dire je recherche la compensation uniquement dans la population des redevables de l’ISF. Et le temps 3 consiste à dire je crée un nouvel impôt qui remplace l’ISF et qui est payé par les mêmes.

Au lieu d’être payé avec un taux maximal de 1,8 % sur un patrimoine net global, il serait payé à un taux de 19 % sur ce qu’on appellera l’enrichissement et qui englobera pour une large part des plus-values latentes mobilières ou immobilières. Ce mécanisme est né dans une imagination bureaucratique loin de toute réalité. Il est hautement improbable que le parlement vote ce type de dispositif.

L’ISF reste un impôt qui a des effets économiques très pervers. Il faudrait premièrement remonter le seuil d’entrée dans cet impôt. En second lieu, les taux d’imposition devraient être modifiés pour qu’ils soient moins éloignés de la réalité du rendement des actifs financiers.

Je me contenterais, entre guillemets, très bien cette année de la suppression de la première tranche et de la substitution aux taux actuels d’une échelle dont le maximum soit à 0,5 %, ce qui me semble de nature à relativiser le rôle du bouclier fiscal dont la disparition dans ce contexte ne devrait pas faire trop de dégât.

Quant aux compensations, il faut comme l’Allemagne créer une tranche marginale supérieure de l’impôt sur le revenu. Car, les rémunérations les plus élevées sont des rémunérations qui ont pour contrepartie des heures de travail, et davantage encore, le potentiel, la personnalité, le capital que représente une personne, qui à ce niveau de rémunération est un dirigeant.

Pour le complément, c’est-à-dire probablement pour un enjeu de l’ordre de 700 millions d’euros, la compensation doit être recherchée dans des aménagements à apporter au régime de taxation des différentes catégories de plus-values réalisées.

Gervais Morel. Je suis désolé, qu’une fois encore, on remette une couche supplémentaire à notre mille-feuille fiscal. Je ne sais pas si je verrai un jour la remise à plat d’un système qui a maintenant près de 40 ans. Une réforme de la fiscalité du patrimoine est indissociable d’une réforme de la fiscalité des revenus. Remettre à plat sans que l’Etat perde des recettes, c’est naturellement accroître la fiscalité sur les revenus si on la diminue sur le patrimoine.

En France, le patrimoine est taxé via différents impôts : ISF, transmission du patrimoine et impôts locaux, une fois et demie ou deux fois. C’est deux fois plus qu’en Allemagne. La remise à plat du système, c’est chercher dans l’impôt sur le revenu ce qu’on va perdre en termes d’impôt sur le patrimoine.

Elle commence par la correction de toutes les inégalités qu’on accumule depuis trente ans. Par exemple, le quotient familial où entre un contribuable dont le revenu est du simple au double, l’aide qu’apporte l’Etat pour élever les enfants est trois fois plus élevée pour celui qui a deux fois plus de revenus. Quelle est la logique du système ?

Deuxièmement, il faut introduire dans un barème unique l’ensemble des revenus y compris financiers. Pourquoi aujourd’hui en France taxe-t-on le travail jusqu’à 41 % (tranche marginale d’imposition) et les revenus financiers, avec le prélèvement libératoire à seulement 19 % ?

Si on supprimait complètement l’ISF et que l’on ramène dans un barème unique tous les revenus du patrimoine immobilier et financier, on rattraperait par l’impôt direct ce que l’on perdrait sur les revenus du patrimoine. Car, finalement quels sont ceux qui tirent de très gros revenus de leur patrimoine et notamment financiers, ceux qui sont aujourd’hui à l’ISF. Si on leur supprime l’ISF, on leur reprendrait d’une autre main par l’impôt sur le revenu ce qu’ils n’ont plus à décaisser en termes d’ISF. Cela permettrait d’avoir un système fiscal beaucoup plus égalitaire.

Troisièmement, il faut remettre à plat les mécanismes de réductions d’impôt et certains crédits d’impôt - c’est vingt-cinq ou trente catégories de réduction d’impôt qu’on accumule depuis des années et dont la complexité est grandissante, dont le bénéfice va le plus souvent aux promoteurs et aux intermédiaires mais pas nécessairement à l’investisseur. Car ceux qui se sont engagés dans ces opérations du type Robien recentré ou Scellier subissent de graves désillusions. Le coût devrait être de l’ordre de 50 milliards d’euros. Comme l’Etat a besoin d’argent, il y a peut-être une révision stratégique à opérer sur ce plan. En outre, dans la majorité des cas, tous ces systèmes ne font pas l’objet d’une évaluation sérieuse de leur efficacité économique.

Avec la réforme proposée, on augmente le seuil de déclenchement de l’ISF et on réduit le taux. La réduction du taux est nécessaire. Aujourd’hui, quelqu’un qui a un très gros patrimoine financier et fait des placements sans risque obtient un rendement de l’ordre de 3 %. Sur les produits financiers qu’il encaisse, il paie le prélèvement libératoire à hauteur de 19 %, auquel s’ajoutent 12,3 %, il paie l’ISF dans la tranche marginale. Le rendement de son capital financier est ramené à 0,26 % net. Le risque fiscal ne concerne pas seulement ceux qui quittent la France en raison de leur entrée dans l’ISF mais ceux qui anticipent leur entrée dans l’ISF. Une réforme de la fiscalité du patrimoine ne peut pas être déconnectée d’une réforme de fond de la fiscalité des revenus.

L’état actuel des finances publiques empêche-t-il une réforme en profondeur de la fiscalité et doit-on se contenter aujourd’hui de modifications partielles ?

Arnaud de Bresson. Il est important de rappeler trois principes dont celui d’éviter le changement perpétuel. Cet éternel travers français aboutit au désarroi des épargnants devant une fiscalité qui change sans cesse et est de plus en plus complexe. Deuxièmement, du point de vue de la place financière de Paris, la question n’est pas de se comparer à l’Allemagne mais à l’ensemble de nos compétiteurs européens pour éviter le risque d’exil fiscal. Il faut pouvoir être attractif pour faire venir des étrangers en France. A cet égard, l’arbitrage par l’administration fiscale pour trouver un bon équilibre entre élargissement de l’assiette et relèvement des taux, n’a pas toujours été fait comme il faut.

Troisième principe : le rééquilibrage doit se faire en faveur de l’épargne longue. Il s’agit de développer une épargne active dans les actions des entreprises y compris en actionnariat direct.

Gervais Morel. Nous n’’aurons jamais de statistiques à ce sujet, mais j’aimerais connaître le montant des impôts encaissés par l’Etat et qu’il n’aurait jamais du percevoir si les contribuables avaient eu les connaissances suffisantes pour s’y retrouver dans ce maquis fiscal. Je ne parle pas des gros contribuables, mais par exemple des petits épargnants qui ont quelques placements financiers et qui optent pour le prélèvement libératoire parce que cela ne se déclare pas. Or, ils sont dans une tranche d’imposition à 5,5 %-14 % et on leur fait payer 19 % ! Pourquoi ?

Philippe Marini. Sur ces sujets, nous sommes toujours pris au piège de nos contradictions. La vision la meilleure possible de la fiscalité c’est large assiette et faible taux pour approcher de la neutralité de l’impôt. Mais pour que ce principe soit vérifié, il faut, ce qui est difficile dans ce pays, supprimer les niches fiscales. Cet exercice ne peut pas être mené partiellement. Il doit l’être globalement. Si l’on veut une fiscalité simple, lisible, avec des taux apparents bas, il faut revenir sur la généralité des régimes préférentiels.

Bernard Monassier. Le problème de base n’est-il pas une absurdité politique ? On veut faire payer les riches. Donc, pour tous les impôts, des taux très élevés sont appliqués : droits de successions, ISF, impôt sur le revenu avec la CSG au-dessus. Mais, comme on sait que ce sont des taux trop élevés, on crée des niches pour

faciliter la perception de l’impôt. C’est le fond du débat, qui est un vrai débat politique. Il faut faire comprendre à toute la classe politique qu’il faut arrêter ces errements.

En outre, je suis d’accord avec l’idée que le point de départ c’est qu’on dépense trop. Cela pose le problème d’un Etat qui veut faire trop de choses. Ne faut-il pas redéfinir sa place pour diminuer les dépenses ? Avec le différentiel que l’on va voir entre les recettes de l’Etat et ses dépenses, on va à la catastrophe. Il s’agit encore d’un débat politique.

Concernant la réforme annoncée de l’ISF, je suis d’accord sur la problématique énoncée. Mais l’on ne peut pas mener une réforme fondamentale de la fiscalité avec un parlement et un président en fin de mandat. C’est légal mais pas légitime.

Est-il alors opportun de faire une réforme a minima à quelques mois des élections ? On n’a pas réglé le problème. On va affoler les personnes assujetties à ces impôts parce que, dans le concours Lépine des mesures qui paraissent à droite et à gauche, les gens vont s’inquiéter et cela va inciter au départ. On va exciter aussi ceux qui sont contre cet impôt. Personne ne sera content. Les assujettis se diront qu’il aura une alternance politique en 2012. Vrai ou faux, de toutes les façons, ce texte ne s’appliquera jamais. Car il ne s’appliquera qu’à partir de 2012 après les élections. Est-il alors opportun de voter un texte qui ne s’appliquera peut-être jamais ? Ne vaut-il pas mieux en faire un débat des élections ? Le seul intérêt du débat d’aujourd’hui c’est de faire prendre conscience qu’il y a un problème.

Jean-Yves Mercier. Cette affaire de l’ISF n’est pas un simple ajustement comptable, elle est vitale pour le pays. Le débat ouvert sur cette question d’une ampleur énorme tombe à un moment qui n’est pas favorable. Ce qui me désole, c’est de voir qu’aussi bien le gouvernement que les groupes qui s’intéressent à ce sujet n’ont qu’une vision budgétaire du problème de l’ISF. Or, cet impôt, par son existence même, est dévastateur pour le pays. Il soustrait au budget de l’Etat des quantités de recettes et à l’économie des forces d’investissement. Il faudrait ouvrir un débat sur la légitimité même de cette imposition. La France ne peut plus s’offrir le luxe de maintenir un impôt sur le patrimoine. Car, c’est un impôt isolé qui décourage et qui dans la configuration actuelle chasse du sol français ses élites.

Par exemple, le phénomène d’exil fiscal comme celui des chefs d’entreprise d’une quarantaine d’année qui ont réussi brillamment dans leur entreprise est très préoccupant. Quelle est la solution ? La suppression de l’ISF ou son aménagement tel qu’il est envisagé avec des taux relativement raisonnables constitue une partie de la réponse. L’autre condition sine qua non, pour maintenir attachés au sol français ces chefs d’entreprises, c’est d’appliquer maintenant l’exonération qui se profile à compter de 2014 sur les titres d’entreprises détenues pendant sept/huit ans.

Philippe Marini. C’est une mesure que j’ai fait voter, qu’on a appelé « amendement Copé », qui est actuellement en péril parce que l’administration a fait la sottise de valoriser cette mesure à un montant invraisemblable de 2,6 milliards d’euros. En cas d’alternance, c’est l’un des premiers régimes qui sera menacé.

Bernard Monassier. Il y a un élément dont on ne parle pas, mais qui est fondamental, c’est que la fiscalité pour le contribuable c’est d’abord de la psychologie. La perception que le contribuable a de l’impôt est plus importante même que le chèque qu’il fait. Dès que l’on atteint des seuils psychologiquement ou économiquement insupportables, le contribuable refuse de sauter l’obstacle. Le plus grave, c’est que le rejet de la fiscalité peut entraîner des vagues poujadistes et une montée d’une fraction de l’électorat vers certains extrêmes. Il faut faire attention à cela.

En conclusion, quelles sont vos préconisations dans l’immédiat ?

Bernard Monassier. L’épargnant doit prendre conscience qu’il vit dans un monde qui est en train de changer fondamentalement. L’ère de la baisse des impôts « Reagan-Thatcher » est terminée. On va vers une augmentation de la pression fiscale quel que soit le gouvernement.

En outre, le déficit des Etats et la hausse du coût des matières premières entraîneront une certaine inflation. Par conséquent, l’épargne du type rente assise sur des prêts a vécu ses beaux jours. Si les épargnants ne réorientent pas l’allocation de leur patrimoine vers de vrais actifs, ils auront du souci à se faire. Et je ne crois pas à la pérennité du système qui nous a dirigés pendant vingt ans.

Quant à la fiscalité du patrimoine, le gouvernement de droite ou de gauche, ne pourra pas occulter que la fiscalité de notre patrimoine ne peut pas continuer à être le double de celle des autres pays. Sinon, c’est un appel à la délocalisation. On va vers une réorientation totale de l’épargne et de sa gestion qui se fera progressivement.

Une réforme de la fiscalité du patrimoine a minima faite aujourd’hui, qui ne s’appliquera qu’après les élections de 2012, n’a pas une vraie signification. Elle ne peut qu’affoler les redevables de cet impôt. Je préfèrerais donc que dans le cours des élections de l’année prochaine, dans les programmes, les partis politiques disent « voilà ce que l’on veut faire » et que les électeurs jugent et élisent en fonction. Ce serait ainsi gage d’une certaine pérennité.

Philippe Marini. Tactiquement, je ne partage pas cet avis. Par principe, je prends ce que l’on me donne. Si l’on me donne la suppression de la première tranche et la sortie de 150.000 à 300.000 foyers de l’obligation de faire une déclaration d’ISF, si l’on me donne la baisse des taux, telle que je l’ai indiqué, en contrepartie de la suppression du bouclier fiscal, qui dans une phase de remontée de la pression fiscale est absolument insupportable et injustifiable, je crois que j’accepte ces avancées. Mais, il me parait très difficile qu’une majorité après les élections revienne sur la taxation des patrimoines moyens. Quant au devenir de l’impôt sur la fortune, des différentes formes d’impôt sur le capital, tout dépend naturellement du débat politique et social de 2012. Dans ce cadre, je suis absolument convaincu qu’il faut défendre la suppression pure et simple de l’ISF, la réforme de l’impôt sur le revenu, la suppression d’un maximum de niches, la fusion avec la CSG, une échelle raisonnable proportionnelle jusqu’à un seuil progressif ensuite, moins de tranche, une baisse des cotisations sociales, une augmentation de la TVA. Dans le cadre d’un exercice aussi global, qui comporterait la suppression des niches dans l’impôt sur les sociétés de même que l’impôt sur le revenu, à mon avis, on trouverait suffisamment de contreparties pour pouvoir financer et la suppression de l’ISF et bien d’autres choses. Il y aurait une dynamique de l’assiette, un effet de confiance, de lisibilité.

Comment chiffrer le coût de cette réforme ?

Philippe Marini. Le ministère des Finances nous a fait un schéma à trois fois 800. Selon Bercy, la réforme coûte 1.600 millions d’euros, ce qui est compensé à hauteur de 800 millions d’euros par la suppression du bouclier fiscal. Il resterait 800 millions d’euros à trouver. J’ai des doutes. Il faut raisonner sur les bases de 2011 et non de 2010. En 2011, tout dépend des marchés financiers pour les valeurs mobilières. Quel sera l’impact de ce qui se passe aujourd’hui au Japon ? Concernant l’immobilier, nous savons que nous sommes sur un trend haussier, peut-être une hausse d’au moins 10 % sur l’année. On a donc un ISF dont le produit apparent va augmenter. Les compensations à trouver seront donc plutôt d’1 milliard à 1,2 milliards d’euros.

Quelles sont vos autres propositions, un relèvement du taux d’imposition sur les différentes plus-values mobilières et immobilières ?

Philippe Marini. Absolument, sans être capable de vous en dire beaucoup plus.

Avec un volet assurance-vie ?

Philippe Marini. Sincèrement, je ne recommande pas de toucher à l’assurance-vie dans le cadre de cette réforme. La version IRF est extrêmement menaçante pour l’assurance-vie même si elle ne s’appliquait qu’à des patrimoines au-dessus d’un certain seuil. Il n’en reste pas moins qu’un contrat c’est un contrat et taxer certains contrats sur les plus-values latentes, à mon avis, cela pose un problème fondamental et technique.

Concernant la fiscalité de l’assurance-vie, je pense qu’il faut allonger les contrats, différencier les taux selon la nature des supports, donc créer une préférence pour ce qui n’est pas du très court terme et du quasi monétaire au moins pour maintenir autant que possible la quote-part actions dans les provisions représentatives de l’assurance-vie.

Gervais Morel. On remet encore une couche sur le mille-feuille fiscal. On n’a pas le courage d’entreprendre la réforme de fond qui s’impose. Politiquement, c’est sans doute trop tard. Ce qui va être voté s’appliquera-t-il dès le 15 juin 2011 ou sera reporté au 15 juin 2012 ? Dans la mesure où il s’agit d’une toute petite réforme a minima, qui nous dit qu’elle s’appliquera dans le temps et si en 2012 l’alternance s’opère ? Dans les programmes, on va entendre qu’à nouveau les règles vont être modifiées. Cette maladie incurable de l’instabilité fiscale est amplifiée par ce qui est en train de se préparer.

C’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures. Il faudrait ainsi peut-être revenir à ce que l’on faisait dans les années 50-60. On avait un impôt à taux proportionnel très faible sur l’ensemble des revenus quels qu’ils soient. Et on avait une surtaxe progressive pour les revenus plus élevés. Cela assurait à l’Etat des ressources qui semblaient acceptées par tout le monde.

Jean-Yves Mercier. Je suis pour une réforme a minima plutôt que rien du tout, à condition que cela soit le prélude à une réflexion beaucoup plus générale sur la fiscalité, en général. Mais celle-ci ne pourra pas commencer avant le début de la nouvelle mandature. Reduire le sommaire Afficher le sommaire

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 06:52

Souvent, il m'arrive d'apprendre par la presse, les médias, les fameux analystes politiques , les soi-disants humoristes et chroniqueurs....ce que je devrais penser en tant que militant UMP.

 

Parce que , bien évidemment, tous ces grands penseurs savent très bien ce que je pense , ce que je crois, mon état d'esprit...et , puisque par un heureux hasard, nou sserions tous pareils, ils savent ce que pensent tou sles militants de l'UMP...

 

Et bien,ils ont bien de la chance d'avoir de telles certitudes!

 

Ils ont bien de la chance de savoir ce que je vais voter ce dimanche, surtout que je ne voterais pas entre la peste communiste et le choléra frontiste...ils sont bien de la chance de savoir que je douterais de N SArkozy...alors que je le soutiens plus qeu jamais, ils ont bien de la chance de savoir que nous serions tous divisés....ce qui est loin d'être ce que j'ai constaté au soir des élections ...., que nous serions démoralisés...et c'est pourquoi nou sallons militer au niveau départemental en cette fin de semaine pour aider à la victoire....

 

Et oui, ces petits manipulateurs de l'opinion, ces petits commissaires politiques qui usent et abusent de la complaisance des médias qui leur octroient un petity pouvoir....

 

Alors, ça nous donne des G Carlier dont les facultés d'analyse lui ressemblent  et qui nous inflige sur un ton monocorde quelques banalités certaineemnt écrites après quelques verres, ça nous donne les humoristes autoproclammés , des humoristes qui devraient pouvoir tenir la route mais n'est pas Coluche qui veut, et qui croient avoir de l'esprit en ressortant toujoursles mêmes vannes autours de N Sarkozy....C'est vrai que ça ressemble à l'hommage du vice à la vertu mais c'est vrai que si c'était fait avec talent, ça ne ferait pas de mal...

 

Alors , ça nous donne des éditorialistes qui prédisent très bien ...le passé et qui nous expliquent que N Sarkozy sera évidemment battu en 2012...mais qui nous expliquerons ensuite pourquoi il a gagné ...

J'imagine avec plaisir les titres de marianne, nouvel observateur et autres libération...au lendemain de la victoire présidentielle ou après nous avoir expliqué pourquoi DSK ne pouvait que gagner, ils nous expliqueront pourquoi c'est évidemment N SArkozy qui a été réélu!

 

C'est pathétique mais c'est aussi ça, la gauche d'aujourd'hui!

 

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 07:24

Alors, si vous allez sur le site du nouvel observateur, vous apprenez, à une ligne d'intervalle  que

- l'UMP ne ferait pas campagne ...donc nou sdevons être des fantômes...

- un candidat de l'UMP fait campagne contre les minarets

 

La gôche ultra caviar est vraiment ...maladroite

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 21:55
A l’UMP, nous allons au devant des préoccupations des Français
 

Alors oui, nous évoquerons la laïcité et l’Islam de France, nous plaidons pour une justice plus efficiente, nous voulons une grande politique économique au service de l’emploi, tous ces sujets compliqués, nous ne les voulons pas tabous.

Bien sûr, nous sommes attaqués sur nos propositions, peut-être parce qu’aujourd’hui, c’est à l’UMP que les choses se passent. Nous ouvrons des débats, nous prenons les bonnes idées venant de toutes les sensibilités de notre famille politique, nous formulons des solutions aux problèmes de société, bref, nous faisons ce que les Français attendent de leurs dirigeants.

Après une première convention sur l’application des peines cette semaine, nous mènerons donc un grand débat sur la laïcité le 5 avril et nous ouvrirons à la mi-avril une grande série de conventions sur l’emploi.

Nous continuerons de porter haut et fort notre projet politique qui concerne tous les thèmes du débat public et politique, n’en déplaise aux timorés.

Aujourd’hui, nous sommes face à une sinistrose entretenue par des pseudo-sondages alarmistes, des responsables d’opposition apeurés par le débat et des médias qui passent surement trop de temps dans leur rédaction plutôt que sur le terrain.

Ne vous étonnez pas, messieurs les donneurs de leçons, que les Français ne croient plus en leurs dirigeants, on ne saurait leur reprocher !

Maintenant, nous appelons Madame Le Pen, Madame Aubry, à cesser de s’indigner et à venir débattre avec l’UMP, en étant constructives pour faire avancer la France.

Nous voulons parler des propositions du FN et du PS, comme le retour au franc de Madame Le Pen, ou le maintien de la retraite à 60 ans de Madame Aubry.

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 21:14

En déplacement dans l’Aube, Jean-François Copé et François Baroin ont rappelé leur attachement à ce débat

L’UMP abordera sans tabou toutes les questions auxquelles les Français sont confrontés dans leur quotidien et apportera des réponses pragmatiques

Secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé était en déplacement vendredi dernier dans l’Aube et plus particulièrement à Saint-Julien-les-Villas, en périphérie de Troyes, pour soutenir avec François Baroin, maire de Troyes et ministre du Budget, les candidats qui se présenteront aux élections cantonales des 20 et 27 mars prochains.

Devant près de 500 personnes, Jean-François Copé et François Baroin ont rappelé leur attachement au débat sur la laïcité que l’UMP organise le 5 avril prochain.

« C’est un débat essentiel, très différent de celui sur l’identité nationale dans la méthode comme dans l’esprit, avec un calendrier précis, et qui débouchera sur des propositions concrètes », a précisé Jean-François Copé estimant que l’UMP devait être le fer de lance de ce débat « parce que c’est dans les partis qu’il doit avoir lieu ».

« Ce n’est pas le débat qui constitue un risque c’est son instrumentalisation », a poursuivi François Baroin pour qui ce débat est « un devoir, une exigence, un rendez-vous politique de pédagogie pour le plus grand nombre sur une valeur essentielle de la République ».

Au-delà du constat, l’UMP abordera sans tabou toutes les questions auxquelles les Français sont confrontés dans leur quotidien. L’UMP apportera des réponses pragmatiques et fera des propositions concrètes pour renforcer notre pacte républicain dont la laïcité est un pilier.

Chargé de piloter ce débat à l’UMP, François Baroin a avancé quelques premières pistes, dont la mise en place d’un code de laïcité qui permette de rassembler toutes les sources de droit sur cette question et les rendre accessibles à tous. Un véritable outil, utile à tous, notamment aux élus locaux, enseignants, ministres du culte et pratiquants.

L’objectif pour l’UMP est d’inventer une nouvelle voie où personne ne renie ses croyances, sa culture ou son histoire, mais dans laquelle chacun respecte avant tout les valeurs fondamentales et les lois de la République, consolidant ainsi le pacte républicain sans lequel il n’y a pas de vivre ensemble possible en France.

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 21:13
Dans le cadre du projet 2012, les réformateurs libéraux ont apporté la première contribution extérieure au projet présidentiel 2012
 

Redonner des lettres de noblesse à la loi et aux règlements : telle était la mission que s’était assigné, mercredi soir, le Mouvement des Réformateurs libéraux à l’occasion d’une Convention nationale placée sur la thématique « Les normes vont-elles tuer les libertés des Français ? De l’air ! ».

Dans une salle bondée, Hervé Novelli, président de ce Mouvement -qui a dû se résoudre à refuser l’accès à de très nombreuses personnes pour des raisons de sécurité-, a invité l’assistance à s’interroger sur le nouveau rapport à la loi et aux règlements que la société française devrait mettre en place urgemment confrontée qu’elle est à un problème d’essoufflement, de perte de libertés, en raison de la production excessive de lois, décrets, circulaires, décrets, arrêtés…

Une contribution -la première- qui s’inscrit dans la participation des clubs politiques et think-tanks au projet qu’élabore l’UMP dans le cadre de la Présidentielle 2012 et qu’à souhaité Jean-François en créant, en janvier dernier, le Conseil national des Think-tanks.

Une première contribution qui n’est pas neutre pour Jean-François Copé car ce souci de simplification des lois, règlements, normes est le fil conducteur du projet 2012.

« On ne cesse de rajouter de la règlementation à la réglementation. Trop de normes empêchent la créativité, l’expansion, la croissance », ont déploré de nombreux intervenants dont Xavier Beulin, président de la FNSEA, Michel Chassang, président du Conseil syndical des médecins français (CSMF), le juge Didier Gallot, Joseph Zorgniotti, président de l’Ordre des Experts comptables…

Et les exemples sont légion : des maires paralysés par l’empilement des lois, décrets… et de la complexification du droit ; des experts-comptables constatant qu’ils passent de plus en plus de temps à effectuer des déclarations au détriment de la comptabilité ; des médecins croulant sous la paperasserie administrative et déplorant une Assurance maladie « devenue rigide, complexifiant notre activité » ; des agriculteurs soumis à plusieurs niveaux de contingence (national, européen, international) et confrontés à la disparité de l’application des directives européennes en raison d’une France qui contraint plus que les autres pays et qui de ce fait la rend moins compétitive…

« La France s’enferme dans un carcan et on confond principe de précaution et inertie », remarque Xavier Beulin.

 « Le premier responsable de cette abondance de normes ce ne sont pas les fonctionnaires, mais le politique », estime Jean-François Copé qui cible en premier les ministres qui veulent coller leur nom de famille à une loi. « Ce réflexe doit nous renvoyer à notre propre existence et à notre engagement politique. Le politique n’est pas uniquement là pour conduire des normes mais pour commander son administration et exiger qu’elle soit une administration de service focalisée sur l’accompagnement du citoyen par le conseil et le service.

Alors face à cette « avalanche » de normes et décrets, de « lois parfois incompréhensibles » aux yeux mêmes de parlementaires, que faire ? Que proposer ? Comment agir ?
Au nom des Réformateurs libéraux, Hervé Novelli propose 3 mesures « qui ont vocation à s’attaquer de manière brutale » à ce problème et qui répondrait au souci de « calmer » la société française, de « lui donner de l’air » :

  1. Transposition a minima de la norme européenne, ce pour enlever les contraintes qu’ajoute systématiquement la France aux directives européennes ;
  2. A toute nouvelle norme dans un domaine, suppression d’une norme dans le même domaine parce qu’« il est vital que nous ralentissions la machine à normes », note Hervé Novelli ;
  3. Comme la production normative n’est pas évaluée, faire de la Cour des Comptes un organisme de contrôle. C’est elle qui évaluerait l’impact des lois en lieu et place de l’administration.

Cette Convention a été également l’occasion d’évoquer une autre norme en pleine expansion, celle de la liberté d’expression sur laquelle le journaliste et éditorialiste Eric Zemmour est venu apporter sa contribution.

A ses yeux, la liberté d’expression, « liberté d’avoir tort », fruit d’une « lente conquête historique » est en danger, « menacée par une judiciarisation liberticide ». L’humanisme des grands sentiments s’est transformé en terreur et Eric Zemmour a invité la classe politique à se demander au nom de quoi la liberté d’expression est limitée par la justice « qui ne doit pas avoir de partialité idéologique ». Et de demander aux parlementaires d’ « effacer 40 ans de miasmes égalitaristes et communautaristes ».

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:46

Un parti politique a pour vocation de proposer un projet de société aux français.

L'UMP  s'inscrit dans cette démarche démocratique et  républicaine.

Les propositions pour la France  en matière économique, fiscale, migratoires, éducatives, sécuritaires, de dépendance, de retraite...sont exposées loyalment et font l'objet de débats qui sont portés honnêtement à la connaissance des français.

Parallèlement , l'UMP est au côté du Président de la République, du Gouverment et de la Majorité Parlementaire  et s'impose tant comme le relais des décisions qui sont prises, que comme une force unique de propositions et de débats

 

Un projet de société, des dirigeants de grande valeur ,un positionnement politique clair et une démarche qui consiste à travailler et à être réactif.

 

Bon, ça c'était pour parler de nous!

 

Et les autres, les populistes?

 

Allez, on peut en dire deux trois mots

 

Un front de gauche  et un parti communiste menés par un Mélanchon qui s'inscrit dans la tradition comique de  G Marchais et de Pif le chien, la référence  des communistes et assimilés avec le Capital

 

Des verts dont la future candidate est fière d'avoir mis en examen DSK  et dont les idées sont bien polluées par des théories gauchistes et de soixante huitards attardés et définitvement non recyclables

 

Des socialistes qui aboient d'autant plus fort qu'ils n'ont rien à dire, qui se vautrent dans les attaques personnelles alors que les seules vraies affaires les concernent

 

Un modem totalement inaudible

 

Un FN qui sert de haut parleur aux questions mais qui n'apporte aucune réponse**

 

Bon cest clair, l'UMP et ses alliés et amis du Nouveau Centre d'un côté, les autres de l'autre!

 

 

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 08:03

Ainsi, on nous annonce que M Le Pen pourrait arriver en tête à la Présidentielle.

Sincèrement, des sondages à 14 mois d'une élection , alors que la campagne n'est pas lancée, alors qu'ils ne sont pas - pour les quelques français qui sont interrogés - le moment du choix qu'est l'élection mais l'expression de manifester un sentiment  ....

 

Mais, néanmoins, ce sondage présente quelques intérêts:

 

- d'abord, il confirme la nécessité de ne pas céder au terrorisme intellectuel d'une certaine gauche qui préfère le déni, qui préfère fermer les yeux parce que parler des réalités ferait le jeu du Front National

L'UMP a , par choix de responsabilité -, vocation à traiter de l'ensemble des sujets qui intéressent les français et l'immigration, la sécurité, la laicité pour prendre ceux que la gauche n'ose pas aborder en font parties.

C'est ainsi qu'on lutte contre le FN et non en pleurnichant comme aubry, parce que l'UMP non seulement aborde les questions qui sont au coeur des préoccupations légitimes des français dont le FN est un porte voix efficace mais , contrairement à ce parti, apporte des réponses et des solutions responsables.

 

- ensuite, il confirme que le Ps est un vrai repoussoir pour les électeurs. En principe, les opposants à la politique gouvernementale devraient aller vers l'opposition socialiste. Mais, les français ne sont pas dupes. Les socialistes sombrent dans les affaires , des vraies celles-ci comme à Marseille, ils voient la bétise crasse de leur projet qui , pour parler de celui d'hamon sur l'égalité réelle est au surplus d'essence collectiviste et liberticide, ils voient ce parti se colmporter d'une manière écoeurante sur les attaques envers les personnes à commencer par E Woerth, N Sarkozy, MAM...Le PS est indigne de ce qu'il devrait être , à savoir un parti politique démocratique et républicain, proposant un projet alternatif crédible et porté par de vrais responsables politiques. Le PS n'est qu'un parti qui court après l'extrème gauche, qui n'a aucun responsable crédible depuis M Rocard, DSK n'étant qu'un économiste reconnu par N SArkozy et qui n 'a même pas su s'imposer fàce à  S Royal, qui est plombé par toutes les affaires de l'èrer Mitterrand et qui est totalement irresponsable et laxiste en matière de sécurité et d'immigration.

 

- ce sondage confirme ensuite que les thèmes qui seront au coeur de la Présidentielle seront les thèmes favorables à la droite. Sécurité, immigration, identité de la France, laicite, fiscalité, économie, social et solidarité, éducation, ....le PS n'a aucune crédibilité sur ce sujet et sa politique d'assistanat qui lui sert de politique sociale,  son aveuglement dans les domaines régaliens, son double langage sur les retraites, les salaires, les services publics...le disqualifient totalement et amènent les électeurs vers la gauche radicale qui est très sous estimée

 

- A cet égard, je constate un fait évident: alors que le candidat de l'UMP rassemblera autours de 80/90 de la droite et du Centre droit, le Ps ne rassemble qu'un peu plus de la moitié de son camps , les écologistes et le Front de gauche lui taillant de sérieuses croupières. D'ailleurs, le drame pour le PS , c'est que le seul moyen  pour être au second tour, aurait été de rassembler toute la gauche en présentant un candidat unique;;;or les primaires à gauche ne permettront que de sélectionner l'énarque de service

 

Enfin, les réactions . A droitte, nou ssavons que la campagne n'a pas commencée Nou savons qu'au moment  de vérité qu'est  le vote , les français ne se détermineront pas en fonction d'un sentiment de colère mais sur le bilan et sur le projet que nous porterons .

A gauche, les socialistes qui sont à l'origine de la montée en puissance du FN en 1981 et qui se prirent en coup de boomerang plus que mérité en 2002, qui osèrent s'en prendre à l'UMP pour avoir fait ...son travail en attirant les électeurs tentés par le FN, ose maintenant s'en prendre à N SArkozy parce qu'il ferait des débats qui favorisent le FN.

Mais, si le PS avait quelque chose de crédible à dire sur l'insécurité, l'immigration, la laicité ....Si le PS travaillait au lieu d'insulter en permanence ses adversaires, s'il était plus honnête....ils n'en seraient pas là.

 

A la Présidentielle, il ya deux tours. N Sarkozy , au terme de la campagne , sera dans une dynamique ascendante et autours de 28% au minimum. M Le Pen qui est une politique née et qui tient un discours efficace dans un contexte favorable sera autours de 18% .

Les autres candidats du Centre et de Droite devraient réunir autours de 15% des voix

L'es extrèmes gauches et le Front de Gauche devraient en  faire autant devrait attirer autant.

Si on rajoute les verts , voire une candidate dissidente néo socialiste...

Alors, le Ps pourrait espérer un vote utile mais , les français le savent, voter Ps n'est pas un vote utile

 

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